Dit nous tout Elie, tu es en sécurité...(PV Elie)

Je m'étais réveillée vers 09:15 grâce à Claire qui avait grimpé sur mon lit pour me réveiller. A peine relevée du lit de Mac qui n'était pas présent dedans bien évidemment Claire se jeta dans mes bras. Et je ne mâche pas mes mots! Elle s'est jetée carrément dans mes bras.

La veille après être arrivée chez Mac, il m'avait proposé de manger un truc ou boire mais je m'y refusa catégoriquement même si j'en avais très envie... C'est moi qui lui ai juste demandé pour que j'aille dormir... Il m'avait proposé sa chambre vu que Claire dormait à point fermé et ne les avait pas entendu revenir...

Lui, je ne sais pas où il a fini par dormir. Je ne sais même pas si il a vraiment dormi... Finalement je m'habilla et prit Claire dans mes bras pour sortir de la chambre et d'aller dans la cuisine où Mac parlait en bonne compagnie: Maman! Après avoir mangé un bon petit déjeuner, il fallait retrouver Danny au Commissariat...

Arrivés ce dernier me demanda si tout allait mieux qu'hier.

-....Je sais pas... peut-être qu'un peu...oui.

Danny m'avait proposé directement de l'aider. Au moins c'est bien parce qu'on ne tournait pas autour de cette réplique... En fait je ne savais pas si je saurais le lui dire tout en entier...

-Ben...allons-y... On est ici, autant le faire...

Je crois que Danny avait vu que j'allais donner des infos avec lamentation... Il me parla du magnéto' que je n'avais pas vue.

-Mais mon témoignage ne va pas sortir du Commissariat... Enfin je veux dire, il ne sera pas donné aux médias?

Danny me répondit et me demanda si on pouvait commencer. J'hocha de la tête positivement, un petit geste qui le fit parler...

Danny me soulagea en me disant que peu de gens entendrait mon témoignage. C'est cool, ça. Il me demanda qu'est-ce que j'avais fait avant tout ça. Ça, c'était facile à dire même j'en étais si fière que j'esquissa un petit sourire.

-J'étais dans ma chambre. La fenêtre ouverte donnant sur les grattes-ciel.

Danny me regardait avec insistance, il voulait que je continue.

-J'ai pris un papier dessin et un crayon ensuite assise sur ma chaise de bureau sur le balcon, j'ai commencé à dessiner les buildings...J'adore regarder le soleil tomber entre les immeubles. C'est chouette...

Je me doutais bien que Danny allait me demander qu'est-ce qui s'était passé après.... Je ferma les yeux un peu en retendant la sonnette retentir.

-J'étais bien tranquille...Quelqu'un a sonné à la porte à 20:31. J'avais justement regardé l'heure sur l'horloge avant...

Je marqua une pause en soupirant et regardant mes mains qui étaient posées sur le bureau. Danny me proposa d'arrêter mais j'hocha de la tête négativement.

-Il le faut...Ce qui est fait est fait.

Je sentis les larmes me monter aux yeux mais il le fallait!

- Croyant que c'était Maman, j'ai été ouvrir mais...

Danny écoutait cette enfant avec la plus grandes des attentions. Il était concentrer et bluffer par son sang froid. Généralement aucun enfant veut continuer, ils veulent arrêter et aller voir leurs parents, elle non. Bon c'était la fille de Jo aussi donc ça voulait dire surement beaucoup. Danny lui dit pour la rassurer :

"Hey Elie, n'importe qui aurait été ouvrir, je l'aurais fait moi à ta place. C'est pas ta faute d'accord ? Tu veux faire une pause et on continue pus tard ?"

Danny ne voulait pas la forcer il savait ce que ça faisait d'être forcer à parler, on avait l'impression d'avoir fait quelque chose de mal, on ne se sentait plus victime, mais coupable. Pourquoi ? Il ne savait pas mais c'était ainsi.

[ désolé pour le retard j'ai passer le week end au lit, j'étais malade, et je le suis toujours. Bisous a bientot ]

[T'inquiète pas, soigne toi bien ]

Danny me rassura. Tout le monde aurait fait comme j'avais fait. Parler m'était plus facile que je ne m'imaginais. Et ça, c'était très bizarre. A un homme, je ne parlais que très peu et surtout pas de ma vie extrascolaire. Il proposa encore de faire une pause. Je crus que la pause, c'était pour lui parce que je n'en avais pas besoin. Je préférais tout dire tout ce que je savais maintenant et ne plus en parler après. Faire des pauses? Elles vont servir à durer la souffrance et la douleur plus longtemps...

-Non, ça va.

J'avais parlé avec détermination que je me suis étonnée moi même. Je voulus continuer mais là on arrivait à l'agression et là, parler devint plus difficile. Danny s’apprêtait à interrompre l'enregistrement mais je repris la parole.

-Vous savez sûrement que... Se taire est interdit mais Parler est impossible...


Il a peut-être pas comprit mais ce n'était pas grave. Je voulais lui dire que parler c'était dur dans ces cas-là et que se taire était interdit. On est obligé de dire... C'est un paradoxe. Mais il fallait traverser la faille qui y est à l'intérieur en disant du mieux que je peux ce qui s'était passé.

- ...Ce gars...Il s'est jeté sur moi directement.

-D'accord.

Comment des paroles pouvaient nous donner des sensations bizarres? Ça, c'est une bonne question... Au fur et à mesure que je réfléchissais de ce qui s'était passé la veille, plus j'en frissonnais.

- Il s'est jeté sur moi et je me suis cognée la tête sur la table basse et là, on aurait dit qu'il a paniqué . Je ne suis pas sûre si il a eu vraiment cette réaction parce que j'étais dans les vapes... Il a commencé à fouiller, je l'ai entendu...

J'étais rongée par deux pensées totalement opposées: l'une c'était de tout dire, de dire à Danny qu'il avait un papier en main avec le nom de Maman et l'adresse écrits dessus; l'autre c'était que je m'étais promise de ne rien dire à personne de ma vie privée.... C'est un fameux dilemme que j'ai...

-Oui...

Bien-sûr, je comprenais ce qu'il voulait me dire mais voilà moi c'est moi! Je me suis en partie ''trahie'' mais c'était bien d'en parler et d'aider les policiers pour arrêter cet imbécile... Maintenant, fat que je lui dise qu'est-ce qu'il avait dans sa main.

-J'ai vu dans sa main... L'adresse de l'appartement et l'heure où Maman devait arriver.

Danny m'avait écoutée attentivement.

-Vous croyez que Maman serait en danger...

Je savais qu'elle était derrière la vitre teinté...

Danny qui me disait qu'on allait nous protéger et que personne ne nous ferait plus de mal... Ce type m’avait l'air plutôt quelqu'un de confiance vu qu'il savait ce que j'ai enduré... Je le regardais toujours très attentive à ces paroles comme si c'était un prof.

-D'accord.

Puis il me tendit sa main. Sur le coup, je ne comprit pas vraiment ce qu'il me voulait. Mais après je compris ce qu'il me voulait. Je tendis ma main vers la sienne pour la serrer. Je lui la serra avec une certaine confiance.

Mac avait bien vu que ce jeune homme était doué pour une première sans son instructeur qui était un ancien collègue au Lieutenant. Durant l'interrogatoire, Mac ne put que penser que Danny avait déjà un flis malgré son jeune âge et cela se voyait à la façon dont il parlait à Elie et dont il la mettait en confiance.
Quelques minutes plus tard, l'interrogatoire fut terminé. Mac accompagné de Jo entrèrent dans la pièce. Jo alla auprès de sa fille tandis que Mac auprès de Danny qui félicitait Elie. Mais plus sérieusement, il raconta tout bas à Mac qu'il fallait les protéger. Pour réponse courte mais pertinente, le lieutenant Taylor hocha de la tête positivement.

Après que Jo et ELie partaient de cette pièce, l'une serrant l'autre contre elle, Mac se retourna de nouveau vers le jeune flic.

-Qu'est-ce que vous savez à propos du suspect?

Mac avait déjà une quelque information, d'après le bouche à oreille des flics et des médias, le coupable serait un homme qu'on surnommerait Le Corbeau. Danny n'en démentait pas non plus sur cet identité.

Danny Loréno raconta à Mac qu'il avait déjà eu à faire à ce Corbeau. Mac, non, puisque le CSI de New-York où il était Inspecteur ne s"occupait que des affaires graves au coeur de New-York pas à New-Jersey où Danny enquêtait sur sa première affaire criminelle. Le jeune Lieutenant donna des informations sur le pourquoi que Mac ne le savait pas avant. Ce suspect était sous les barreaux jusque il y a un mois. Il demanda enfin à Mac si il le connaissait.

- Le Corbeau, j'en ai entendu parler, il y a quelque chose via le bouche à l'oreille. Mais avant ça, je n'ai jamais entendu parler de ce gars.

Mac remarqua qu'il abaissa un cadre photo sûrement de son fils mais Mac, qui n'est pas du genre à se mêler des affaires de ses collègues, ne releva pas son geste. Danny lui posa une autre question demandant l'avis du Lieutenant Taylor.

- On peut faire quelques liens mais il nous faut des preuves solides qui lient l'agression d'Elie à ses anciennes affaires... Même si il y a un mois qu'il s'est échappé et que c'est son mode opératoire habituel. Si ça ne tenait qu'à moi, je suivrai votre raisonnement mais il y a aussi le procureur a convaincre et ce n'est pas une simple parole de flic qui va le convaincre. Il faut des preuves irréfutables.

Mac lui avait parlé comme un prof à un élève, pas méchamment pas gentiment. Simplement...

Le jeune Danny raconta au Lieutenant Taylor qu'il avait eu à faire au Corbeau dans le New Jersey. Mais l'affaire d'Elie et celles que le Corbeau a faites ne pouvaient être reliées avec des indices physiques. La liaison n'était basée que par son Mode Opératoire. C'était bien maigre mais c'était un indice tout de même. Mac se promit de développer des arguments bien convaincants déjà le témoignage de Danny disant qu'il avait déjà eu à faire à ce type... Il espérait aussi que le Procureur ne serait pas de mauvaise humeur. Si il le serait, Mac aurait beaucoup plus du mal à avoir les affaires concernant le Corbeau.

Mac pensa à tout de même comparer les tailles des coups de poings qu'a reçut Elie et les anciennes victimes. Chaque personne a sa taille des poings et cela compte comme un indice irréfutable. Mais il ne pourrait pas le faire dans quelques minutes puisque Danny eut un message. En voyant la réaction de ce dernier, Mac sut que ce n'était pas une bonne nouvelle au contraire... Ceux qui avaient arrêté le Corbeau avaient été tués par celui-ci.

Juste après Mac reçut lui aussi un SMS de Don qui lui annonçait la même chose. C'était la Scientifique qui s'en chargeait. Mac soupira. Il fallait faire protéger Danny mais...

- ''Le Corbeau a tué des flics, je crois pas qu'il va accepter d'être surveillé par des flics... Ou alors....''

Mac pensa à ce que Danny enquête avec Mac et son équipe. Au moins Mac aura l'oeil sur Danny et surtout le monde autour de lui.

- Venez avec moi, on va enquêter dessus. Je ne vais pas vous faire surveiller par d'autres flics...

Lorsque Mac avait reçut le texto en même temps que Danny, celui-ci avait été surprit, car si Mac recevait également un texto du genre :'" des flics ont été tué, tu prends l'affaire." Cela voulait dire que le Corbeau était sur leurs traces et qu'ils n'avaient pas d'autre choix que de récupérer l'affaire, pour attraper ce tueur...ou pour se faire tuer, songea également Danny. Le lieutenant lui déclara qu'ils allaient travailler ensemble. Danny plissa les sourcils et fronça les yeux, il avait un air interrogateur sur le visage. Pourquoi ce flic qu'il ne connaissait pas allait faire ça ? Danny eut soudainement une autre inquiétude, il fit donc à Mac :

"Vous plaisantez ?! Je ne veux pas me rester enfermer dans un labo !!"

Bon il ne l'avait pas dit sur un ton autoritaire, mais plutôt sur un ton assez enfantin, il détestait rester à ne rien faire, et à ne rien pouvoir dire. Il détestait la science et il détestait les labos. Il se disait qu'il allait finir par mourir enfermer dans une pièce à se tourner les pouces. Il croisa les bras et fit à Mac :

"J'aurais au moins le droit à aller aux WC seul ? Non, je dis ça, je dis rien !"

L'humour...l'arme fatale chez Danny, mais cet humour cachait de longue blessure, et de longues heures de thérapie, qui étaient seulement notées dans son dossier médicale et non dans son dossier de flics. Pourtant...il aurait put en avoir encore bien plus besoin aujourd'hui que ce qu'on pouvait penser. Finalement, il prit son arme de service, la mit à sa ceinture dans son dos, enfila sa veste, éteignit sa lumière et fit à Mac en lui montrant la sortie :

"Je vous suis..."

[suite dans les laboratoires de la scientifique.]