Mensonges et Manipulation (Jac)

Si j'avais su , j'aurais du rester au Collège et ne pas aller faire une surprise à Maman, ce jour-là...
C'était le 11septembre 2001...

7:30, mon réveil sonna à tue tête. J'étais trop bien, sous ma couette et mon coussin. Mais il fallait se lever, c'était l'école et les deux premières heures étaient Sciences, de 8:20 à 10:00 après j'avais fourche jusque 12:00.J'adore les mardis matins! Je me leva dans mon lit et j'entendis ma mère se moquer de mon père parce qu'il s'était encore coupé avec son rasoir. Je passa ma tête à la porte de ma chambre pour les voir au fond du couloir devant l’évier et la pharmacie.
Maman:Habile avec une arme mais avec un rasoir, c'est tout autre chose...
Papa:Très drôle...
Elle ria aux éclats. Je ricana avant de rentrer dans ma chambre et avant qu'ils se retournent. Maman adorait le taquiner surtout au matin quand il venait à peine de se lever. Pour ma part, je m'habilla d'un jean et d'un Tee-Shirt bleu comme mes yeux et ceux de mon père. Je lava les dents et ça sentait bon le parfum de noix de coco de Maman. Après je me rendis dans la cuisine où mes parents étaient là depuis quelques minutes. J'allais les embrasser pour la énième fois de ma vie d'adolescence de 14 ans. C'est l'anniversaire de maman, je la souhaita bien évidemment. Je pris des céréales et du lait pour mon petit-déjeuner.
Maman:En plus aujourd'hui durant toute la matinée, je vais former des jeunes stagiaires au WTC dans la tour 2 au 75ème étage.
Moi:Bah, pourquoi là-bas? Dans des locaux spécialisés à cet effet, ça serait mieux, non?
Maman:Je ne sais pas pourquoi. Sûrement pour les faire terrorisés...
Papa:Eh ! Tu ne serais pas en retard?
En effet, il était presque 8:00.
Moi:Oh mon Dieu, oui!
J'engloutis mon p'tit déj' en 2 secondes.
Papa:Je me demande de qui tu tiens pour engloutir ton bol aussi vite.
Moi/Maman:Mais de toi bien sûr!
Je courus prendre mon cartable. Soudain mon père me retint par la lichette de mon sac.
Papa:Ton déjeuner.
Moi:Merci Pa'.
Je pris mon skateboard pour aller plus vite. Je descendis 4 à 4 les escaliers. J'étais au rez-de-chaussée de notre immeuble que je me mis sur mon skate. 15 minutes plus tard, j'étais à l'école où on m'annonça que le prof de Sciences était malade... J'aurais pu manger tranquillement mon bol de céréales...
Moi:Qu'est-ce que je vais faire moi jusqu'à 12:00?
Une amie Julie me conseilla d'aller acheter un petit cadeau pour ma mère et aller lui donner. Elle m'accompagna jusqu'à la boutique où je trouva mon bonheur. Un chat en peluche tenant un cœur dans sa gueule.
Julie:Elle va adorer! Tu verras.
Moi:tu viens avec moi, à la tour 2?
Julie:Ouais, j'ai toujours voulu y aller...
Il était 08:45 lorsqu'on entra dans la tour. On prit l'ascenseur jusqu'au 75ème étage. Rapidement, je la trouva.
Moi:Maman?
Elle se retourna étonnée d'entendre ce mot ici.
Maman:Céline, mais qu'est-ce que tu fais là?
Moi:Mon prof de Sciences n'est pas là.
Julie:Bonjour, madame.
Maman:Salut, Julie, tu vas bien,
Julie:Oui, Céline doit vous donner un truc.
Je sortis quelque chose de mon sac. Le chat avec le cœur. Je lui offrais avec encore un joyeux anniversaire.
Maman:Oh, merci ma chérie. Sans vouloir vous chasser mais tu ne peux pas rester ici, tu le sais bien.
Moi:Oui, je sais. N'empêche, c'est une surprise!
Maman:Ouais! Merci à tantôt!
Nous étions sur le point de partir, lorsque quelqu'un cria qu'il y avait un avion qui fonçait droit vers nous.
Moi:Oh mon dieu...
Quelques secondes plus tard, il percuta la tour. Maman, moi et Julie étions en bas des escaliers du 74ème étage, je ne sais pas comment nous étions arrivé là surtout sans blessure graves.
Maman:Je vais aider les autres. Vous vous sortez par les escaliers de secours! Ils commencent à 4étages en dessous. Sur la porte, il y est écrit A utiliser en Urgences! Allez, foncez! Cé' je te rejoindrai à la maison ou au Commissariat.
On partit en courant jusqu'à ces escaliers. On courait dessus aussi jusqu'à ce que les murs, le plafond et le sol commencèrent à bouger. Julie et moi, nous nous tenions l'une contre l'autre... Je me sentis m'évanouir avec ce grondement métallique...
Je me réveilla, Julie me tapotait le visage. Il faisait étrangement noir, ça sentait la poussière et l'eau.
Moi:Où sommes-nous?
Julie:Dans la tour, toujours. J'ai rien de cassé et toi?
Moi:A première vue, non. Il faut partir, j'ai peur...
Julie:Moi aussi. Il faut partir au Commissariat.
Moi:Maman, elle était en haut.
Julie:Je sais mais elle est peut-être déjà dehors. Il faut soulever cette dalle de béton.
Moi:Oui. Regarde mon skate il est en un seul morceau!
Je mis mes mains pour la dalle qui nous avait protégé. On dut essayer plusieurs fois jusqu'à y arriver. On la souleva et nous étions face à l'enfer. Des débris partout, la poussière en guise de brouillard. Je sortis de notre tanière d'acier et de béton la première. Julie me passa ensuite mon skate et enfin je l'aida à la sortir.
Julie:Merci.
Mais moi je regardais vers le ciel.
Moi:Regarde la 2ème tour...
Julie:Elle a été aussi percutée.
Moi:C'est un attentat. Papa avait raison.
On partit à travers le brouillard poussiéreux. Des personnes hurlaient de peur autour de nous et Julie et moi, nous avions pas la gravité de la situation et de nos paroles...C'était le chaos sous le ciel éclatant de beauté... Il fallait aller à Worth Street le Commissariat était dans cette rue. Nos pères aussi. Ils étaient tous les deux flics... Je porta Julie sur mon dos tendit que je roula en skateboard. 20 minutes plus tard, nous étions à la moitié du chemin...
Julie:Arrête toi!
Moi:qu'est-ce qu'il y a?
Elle me montra du doigt la tour du WTC qui s'effondra elle aussi. On repartit aussi vite. Nous avions survécu presque indemne à ça... Ça me faisait peur à un tel point. A quelques mètres du Commissariat, je me sentis bizarre, tout mon petit corps s'écroula. Il ne répondait plus, j'avais mal à la tête... Je ne voyais plus rien mais j'entendais Julie.
Julie:Mais tu saignes! Je vais chercher ton père!
Elle me laissa seule sur le trottoir. Soudain je sentis quelqu'un me prendre, j'opposa aucune résistance. C'était une inconnue. Je m'évanouis à nouveau et pour longtemps.


Pendant ce temps, Papa se rendit là où Julie m'avait laissée. Personne, sauf du sang par terre et un skateboard...
Papa:Non, c'est vrai....
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Moi:Maman...
J'étais bien dans ma couverture et sous mon coussin.
Moi:Quel cauchemar, j'ai rêvé qu'il y a eu 1 attentat au WTC.
???:Mais c'est le cas ma grande.
En une fraction de seconde, j'étais assise sur le lit qui n'était pas le mien, je ne connaissais pas cette voix avec cet accent méditerranéen.
Moi:Vous êtes qui? Où je suis?
???:En France, à Marseille... non je rigole en Floride à 50km de Miami. Dans un village.
Elle voulut me toucher mon genou avec sa main.
Moi:Ne me touchez pas! Je suis de New-York, je veux y retourner!
???:Tu ne peux pas ... Je t'ai sauvée des attentats.
Moi:Non, menteuse ! Je me suis écroulée à terre près du Commissariat. Papa, je veux le revoir!
???:Mac Taylor, c'est ça, ma grande ?
Moi:Oui et je ne suis pas votre grande!
Elle fit soudainement une mine d'enterrement.
???:Il a voulu te rechercher dans la tour mais comme tu le sais, elle s'est effondrée.
Moi:Non, ce n'est pas vrai! Pourquoi devrais-je vous croire!
Elle alluma la télé et justement sur une chaîne défilait tous les noms des victimes et disparus du WTC. Je vis Conrad... Ça m'a fait un vide à l'intérieur...Taylor...
Moi:Non...
???:Je t'ai sauvée de ça...
Okay, elle m'a peut-être sauvée mais elle a fait ça que pour moi... Elle me laissa seule durant des semaines et des semaines. À 14 ans, j'ai du me débrouiller seule sans aide... J'étais déjà adulte et que normalement je devrais m'amuser et passer mon adolescence. Mais ça, je l'ai sauté...
De mon enfance, je n'ai su que garder une cicatrice à la frontière de mon front et mes cheveux. Je faisais toujours une mèche pour que personne ne la voie.
À mes 17 ans en 2004, je partis de ce village et de cette femme dont l'identité m'était inconnue. C'était moi maintenant qui la laissait seule pas pour des semaines mais pour toujours. Je partis en Caroline du Sud pour me former à la US Marines Corps après quelques mois d'éducation, on m'emmena en Afghanistan avec des centaines d'autres marines... Mon père l'a été, il en serait très fier, je crois. Après 5ans de bon service, je quitta l'armée pour le FBI de Washington DC en tant qu'expert scientifique...
2 ans, il ne m'a fallu que ces 2 années pour que je me fasse passer comme Lt. Du 2ème degré.

Mon chef m'envoya avec Russ Josephson à New-York pour la surveillance de la Cérémonie du 11septembre. Déjà 10 ans. Il m'avait envoyé sans hasard parce qu'il va me muter obligatoirement au CSI de la ville qui ne dort jamais dans quelques semaines...




Dans l'avion reliant Washington DC à New-York.
Russ:Céline ça va? Tu n'as pas l'air d'être dans ton assiette. C'est l'avion qui te fait peur...
Moi:Non, l'avion, non...
Russ:C'est quoi alors?
Moi:Je... Depuis 10ans, je n'ai jamais parlé de ça à personne.
Russ:C'est lié avec le 11 septembre,n'est-ce pas?
Moi:Oui... Je...J'étais à l'intérieur. Ma mère aussi. Mon père voulait aller la chercher au mauvais moment.
Russ:Oh...Je suis désolé...Mais ils auraient pu survivre.
...Mon collègue m'avait remise en question le moment que cette femme m'avait annoncé que mes parents étaient morts... Comment savoir...
...
La Guardia, New-York. 7:01 .
Jo Danville, une ex-collègue et grande amie, m'accueillit à l'aéroport new-yorkais. Elle s'était raidie en voyant Russ, son ex-mari, mais elle me prit dans ses bras.
Jo: Ça fait longtemps. Alors qu'est-ce qui vous amène?
Moi:On assure la sécurité à la Cérémonie du 11 septembre.
Sur ce, nous quittions l'aéroport pour Manhattan et plus précisément Ground Zéro. Nous étions arrivés à 8:07. La Cérémonie commençait à 8:56. J'aurais voulu être à ma vraie place, celle à côté des victimes et non à la sécurité. Elle se déroula très bien même trop bien pour moi. J’essayai de ne pas me rappeler l'enfer et de mon insouciance Elle se termina à 10:28. Ensuite, Jo me proposa de prendre un verre avec le reste de son équipe de la Police Scientifique accompagnée d’Élie. Russ partit, il avait quelque chose d'important à faire. Jo et Elie m'amenèrent au Bar à quelques rues plus loin que Ground Zéro. À peine arrivées, Elie me prit la main pour m'amener vers un homme habillé d'un costume noir et aux yeux bleus d'azur qui me regardait comme si j'étais un fantôme. Il voulut me dire quelque chose... Mais une fraction de seconde après, un souffle violent accompagné d'une forte explosion nous firent tomber sur le sol. Je me mis en position fœtale pour me protéger la tête. Quelques instants plus tard, le temps que je respire à nouveau cette odeur de béton, je me releva entre des débris les plus divers les uns que les autres. Je posa ma main droite sur ma tête là où je m'étais blessé dix années plus tôt.
Moi:Elie? Tu m'entends?
J'étais terrifiée à l'intérieur de moi même. Je revivais les attentats une 2ème fois... Heureusement Elie me répondit.
Elie:Je vais bien mais Mac...
Mac? Je m'avança vers elle qui s'était elle aussi relevée. L'homme aux yeux bleus était blessé au niveau de l'épaule.
Elie:C'est...Mac Taylor...Comme toi.
Je m'accroupis auprès de lui qui était inconscient. Je crus un instant que c'était mon père...Non...Ce n'était pas lui. Il n'avait pas d'alliance. Mais ce m'empêcha pas de l'aider. Elie lui retira sa veste et moi je lui arracha sa chemise blanche au niveau de la blessure. J'appuya sur elle pour que le sang stoppe de s'échapper. Ce Mac se réveilla me regarda à nouveau comme un fantôme.
Mac :...Claire.
Moi:Chut, économisez votre énergie pour après, Lt.
Elie et moi, nous le portions en dehors du Bar où Jo était légèrement déboussolée mais heureuse de voir que sa fille n'ait rien. Elle appela un médecin pour qu'on s'occupe de Mac. On le posa assis sur le trottoir. Un infirmier arriva presqu'au galop sur Mac.
Moi:Il a une blessure à l'épaule. À première vue, il n'a rien de cassé...
Mac me fixait encore et toujours... Jo inspectait sa fille.
Jo:T'es vraiment une miraculeuse, toi. Tu n'as qu'une petite blessure superficielle!
Moi:Euh...Jo? Dit je vais vous aider pour cette enquête.
Jo:D'accord...
Elle regarda Mac qui lui hocha positivement de la tête. Une ambulance arriva et emmena Mac. Quelques minutes plus tard, 2 officiers de police arrivèrent tandis que Jo et moi aidions les blessés à sortir.
Jo:Je vous présente Céline Taylor, une experte scientifique du FBI. Elle vient juste de sauver Mac...
Moi:Euh, Jo. Tout le monde n'est pas obligé de le savoir, tu sais.
Jo:Arrête d'être modeste ainsi.
Elle me souriait.
Jo:Voici Danny Messer et Lindsay Monroe Messer.
Danny:Enchanté, un agent du FBI sauver un officier de Police. Je n'ai jamais vu ça...Sans vouloir vous vexer bien-sûr.
Lindsay:Excusez-le, il n'aime pas trop les gens du FBI...
Moi:Ne vous inquiétez pas, j'ai l'habitude.
Jo:J'ai eu l'habitude. Bon, allons-y. Il faut fouiller et trouver les restes de la bombe!
Lindsay:Mac, ça va, il est...
Jo:à l’hôpital, il a juste quelque chose à son épaule. Rien de grave.
À quatre nous quadrillions la scène de crime. Le bilan humain était élevé de 6 morts, 28 blessés dont 5 graves. Elie attendait sagement dehors en aidant du mieux qu'elle pouvait. 3 heures à fouiller, à chercher jusqu'à ce que Lindsay trouve un bout de fil bleu. On se focalisa sur 1/4 de la surface totale. Dans l'heure numéro 16, nous avions découvert plusieurs centaines de morceaux de la bombe ainsi que des bout de corps humains... Avec l'aide de Danny au Laboratoire, je reconstitua la bombe en trouvant une empreinte digitale qui correspondait à un officier de Police retraité et l'ADN du corps humain était celui de cet officier: Enrico Martinez.
Moi:C'était un kamikaze américain.
Danny:C'est pas possible.
Jo:Danny, rien n'est impossible.
Lindsay:Pourquoi a t il fait cela?
Jo:Ça, on ne le saura peut-être jamais ...
Le soir, Russ fit son retour au Labo. Au moment où j'allais partir pour La Guardia et revenir à Washington DC.
Moi:T'était où durant tout ce temps, je t'ai appelé 5 fois!
Russ:Euh...En affaire personnelle importante.
Il nous avait lâché et n'est même pas venu nous aider! Comme Danny m'avait dit : Les gars du FBI sont tous des lâcheurs. La preuve!

À peine arrivée, au Commissariat du FBI. Mon Chef me félicita de ma bonne initiative...

Ce que je veux vous raconter, commence réellement maintenant. Un mois après le 11septembre 2011, mon Chef m'informa que j'étais mutée à mon insu à la Police Scientifique de New-York. Mais j'en rêvais depuis 30 jours! Donc j'étais de nouveau revenue dans la ville de mon enfance heureuse mais pour le travail et je savais où je devais aller. Il était 5:00 du matin lorsque je pénétra dans le Labo de la Scientifique New-yorkaise après fouille minutieuse. Mon service commençait une heure après seulement. Je marcha dans le long couloir principal à la recherche de quelqu'un avec à la main, ma petite valise grise.
1:A l'attaque !!!
Je me retourna et je vis 2 gars, qui puaient tous les deux l'alcool à 100mètres, me sauter dessus. Deux grands gaillards comme eux, je n'ai pas su les maîtriser et même me dégager. Le premier me ligota derrière un fameux et beau bureau.
1:Tu n'ira nulle part. Tu vois ici, on doit le protéger des pilleurs et voleurs comme toi.
2:Regarde, elle a même piqué une valise remplie de matériaux scientifiques.
1:il faut lui payer en...
2:appelant le chef?
1:non...J'ai mieux.
Moi:Oh, mais vous êtes fou, vous deux ou quoi? Je suis le Lt.Céline Taylor ...
Ça n'avait pas l'air de leur dire quelque chose. J'en rajouta une couche.
Moi:La nouvelle du Labo, quoi! Pfft, double abrutis!
2:Tu es méchante, t'es une voleuse et menteuse...
En effet, j'approuve, ils étaient totalement bourrés...
Moi:Non, je suis le Lt.
Le premier gars frappa sur le bureau devant moi. Il était plus petit tandis que l'autre frôlait sûrement les 2 mètres.
1:Mettons lui un bâillon.
Il me mit autour de la bouche, un foulard rouge. Je me débattais pour me sortir de là mais ça n'arrangea pas grand chose, ça empirait. Me voyant gigoter, le costaud s'énerva et me donna une fameuse raclée. Elle était tellement forte que j'étais tombée par terre avec la chaise de bureau où j'étais assise. Il me releva et me menaça.
2:Tu te tais à présent!
Heureusement mon calvaire s'arrêta quand le Chef de la Police Scientifique; le Lt. Taylor arriva. Il était tout d'abord surpris de nous voir dans son bureau. Ensuite, il commençait à s'énerver surtout quand il sentit une odeur suspecte d'alcool. Enfin après un sale 1/4d'heure pour ces deux gars de ''la sécurité'', il les vira sur-le-champ. Le Lt. Taylor me regarda dans les yeux. Il osa s'approcher de moi et me retira ce bâillon.
Moi:Ouf, merci Lt.
Mac:Vous allez bien? Parce que vous avez une trace rouge sur la joue.
Moi:Ça va. Un m'a frappé assez fort. Mais sinon ça va.
Je lui souriais pour essayer de le convaincre. Il me parlait très calmement. Et ça me faisait un peu peur, j'avoue. Le Lt. Taylor me détacha définitivement de sa chaise et m'invita à m'asseoir sur le canapé de cuir. Il alla prendre des papiers apprêtés sur son bureau un peu désordonné à présent. Il se retourna vers moi pour me fixer dans les yeux.
Mac:J'ai deux sujets à discuter avec vous. Le premier est votre mutation et le second ce qui vient de se passer dans ce Labo.
Moi:Je vous écoute Lt.
Mac:Tout d'abord, je tiens à m'excuser pour ces 2 abrutis et à vous remercier pour m'avoir sauvé de l'explosion. Donc vous étiez Experte Scientifique au FBI de Washington D.C durant 2ans. Est-ce bien cela?
Moi:c'est exact.
Mac commença à marcher un peu dans son bureau...
Mac:Entre 2004 et 2009, vous aviez fait votre service militaire en tant que Marines. D'abord la 1ère année était votre formation en Caroline du Sud ensuite juste après vous aviez assisté auprès du FBI et de la Police l'enquête sur les attentats de Madrid. Et enfin vous avez été envoyée en Afghanistan pour lutter contre les Talibans.
Moi:Ben...Maintenant vous savez tout sur moi. Je n'ai rien à ajouter.
Il s'arrêta juste devant moi, assis à côté pour me serrer la main et en me souhaitant la bienvenue au Labo de la Scientifique. Je le remercia.
Moi:dites ça vous fait pas bizarre de prononcer votre nom pour une autre personne.
Mac:Honnêtement un peu mais je vais m'habituer... Maintenant, dites-moi votre version des faits.
Je lui expliqua exactement tout ce que j'avais fait. Il prenait des notes, quelques mots sur une petite feuille de papier de taille A6. Tout en écrivant, il me proposa d'arrêter de l'appeler Lt mais Mac.
Moi:D'accord, alors appelez moi Céline.
Il me regarda, je lui souris. Il mit la feuille dans la poche intérieur de sa veste.Soudain un appel se fit entendre dans le bureau. Mac le prit... Après un ''Oui'' et un ''OK, j'arrive avec la nouvelle...'' Il me lança des clés de voiture. Il prit son équipement et moi je me dépêcha à le prendre aussi. Car Mac était déjà dans l'ascenseur qui se fermait. Je courus vers ce dernier mais trop tard.
Moi:Chouette, superbe bizutage, il commence bien...
Je courus en direction des escaliers. Je devais descendre 36 étages dont un pour accéder un parking. Gamine j'adorais courir dans les escaliers. C'était ma première vocation inutile... Fière, j'arrivais la 1ère au Parking.
Moi:Bon, la voiture...
il y en avait 4 identiques en plus. Des Chevrolets Avalanches 4x4... J'eus l'idée d'appuyer sur la clé. Soudain les fars de la troisième clignotèrent deux fois. Je grimpa dans cette voiture après avoir mis mon équipement dans le coffre. J'attendis un peu avant d'allumer le moteur et reculer la voiture. Je la gara devant la porte d'entrée du personnel pour attendre Mac. 1 petite minute. Il arriva étonné de me voir prête. Il me sourit pour la 1ère fois.
Mac:Vous étiez un Guépard dans une vie antérieure?
Moi:Non, mais gamine, j'adorais courir dans les escaliers.
Mac mit son kit sur un des sièges arrière. Puis il vint s'installer sur le siège passager.
Mac:Il faut aller au boulevard Adam Clayton Powell Jr juste devant Central Park.
Il prit le GPS pour m'aider. Je le regarda intriguée.
Moi:Pourquoi un GSP? Je connais New-York. C'est aussi ma métropole natale. Je la connais comme ma poche.
Mac:D'accord. Allez-y.
Je démarra sans problème. On aurait dit qu'il s'attendait à ce que je fasse une faute. Il resta silencieux durant le trajet jusqu'à ce que je tourna à gauche au lieu de droite. Il me fit cette remarque.
Moi:Eh ! Je vais pas vous manger seulement parce que j'emprunte un raccourci.
Mac regarda par dehors où nous étions réellement.
Moi:Nous sommes à la 78ème rue ouest. Toujours à Manhattan... Non maintenant plus à Broadway.
D'abord je continua vers cette plus longue rue jusqu'à la 96ème rue Ouest. Ensuite Je tourna à droite et tout de suite après à gauche pour déboucher sur Amsterdam Avenue. Après Je pris par la gauche la 109ème rue pour arriver sur Manhattan Avenue. Enfin je tourna deux fois encore à droite dans la 112ème rue pour arriver à destination plus rapidement que prévu. J'arrêtais le moteur tandis que Mac descendait pour reprendre sa mallette de travail.
Mac:Je crois que vous n'avez pas fini de m'épater.
Je pris les clés qui étaient pendant le trajet sur le contact. Je pris moi aussi ma mallette qui était dans le coffre. Grâce au bouton, je ferma automatiquement la Chevrolet.
Moi:C'est bizarre, j'ai la même pensée réciproquement. Tenez.
Je lui lança ses clés. Il les rattrapa de justesse. Je lui souriait et nous allions à deux, vers les sirènes de police qui illuminaient le Boulevard. Un officier nous attendait déjà près du cadavre qui était presque au milieu de la route qui n'était pas très fréquentée encore à cette heure.
Don:Mac, vous avez fait vite!
Ce dernier me regarda, je le regarda aussi toujours avec un sourire.
Mac:Don, je te présente Céline Taylor, la nouvelle de l'équipe. Cé' je vous présente Don Flack, policier de la Criminelle.
Moi:Enchantée.
Don:De même.
On s'était serré la main mais maintenant il fallait inspecter la scène de crime. Je m'accroupis tout comme mon Chef près de la victime.
Un gars jeune,légèrement la vingtaine, avait reçut une fameuse raclée lui aussi au visage. Un hématome se formait un peu au niveau de l’œil droit. Deux coups d'arme blanche, l'un dans la cuisse et l'autre dans le bras gauche. Une balle tirée à bout portant. Elle a traversé la tête de la victime.
Moi:Ce gars a subi de la torture avant d'être exécuté de sang froid. Il savait sûrement de trop sur quelque chose.
Mac:Don, nous savions autre chose de la victime?
Don:Non, pas encore...
Mac:Céline, essayez de chercher la balle en attendant la Morgue.
Moi:Ok.
Je me releva pour chercher dans l'espace qui était derrière lors de son assassinat. Je fouilla partout, il n'y avait aucun buisson, juste la route et le trottoir. Je recula un peu pour avoir un bon champ de vision de tout. Je me tourna vers l'emplacement de la victime puis vers l'espace où la balle a put tomber. Là, je remarqua une plaque d'égouts...
Moi:Pas le 1er jour...
J'espérais qu'elle n'y était pas. Je regarda grâce à ma lampe torche. Ben si elle était là. Je devais y descendre. Je soupira un coup. Je regarda Mac qui avait l'air soudainement occupé tout comme Don.
Moi:Bande de lâcheurs...
Heureusement qu'ils ne m'avaient pas entendue. Je serai sûrement devenue comme ce pauvre gars.
J'ouvris la planque d'égout et j'y descendis un peu pour passer ma main la première pour attraper le projectile. Lorsque je sortis des égouts, je voyais Mac me chercher.
Mac:Où vous étiez?Dans les égouts?
Moi:Oui.
Mac:Pourquoi?
Moi:Parce que vous m'aviez dit de retrouver la balle. Ben, la voici. Calibre 45. Je pencherai sur un 45 ACP.
Je lui donna la balle, il la mit dans un sachet plastique mais me la rendit. Je fronça des sourcils.
Mac:Vous penchez dessus, alors au Labo vous allez me le confirmer que c'est un 45 ACP, n'est-ce pas?
Moi:Il le faut bien. Nous avons finis sur la scène de crime?
Mac:Oui.
Je me dirigea donc vers la voiture mais il me stoppa en mettant sa main sur mon épaule.
Mac:mais avant, ça, vous allez assister à l'autopsie.
Il me montra la camionnette où deux gars encore endormis montèrent le corps sans vie à l'arrière.
Moi:D'accord, j'ai compris.
Le pire, c'est que j'ai du monter aussi à l'arrière car les deux gars ne voulaient pas aller à ma place. Juste avant que ces deux-là fermaient les deux portes arrières de la camionnette, je vis Mac glisser dans la main de Don, la feuille où il avait écrit ma version des faits. Cette connerie n'allait pas me lâcher de si tôt, si Don transformerai l'exactitude des faits en plainte...

Il n'a fallu que 10 minutes pour arriver à la Morgue. Je voulus ouvrir la porte de l'intérieur mais quelqu'un le fit de l'autre côté. C'était un gars âgé de la cinquantaine avec une paire de lunette trop marrante. Mais il était aussi stupéfait de me voir là.
???:Mais qu'est-ce que vous faites ici et qui êtes-vous. J'appelle la police.
Moi: Ça ne sert à rien, je suis de la Police.
Je descendis de la camionnette pour être face à cet homme.
Moi:Excusez-moi, je suis le Lt. Céline Taylor. La nouvelle de la Police Scientifique.
Sid:Ah, pardon, mais vous savez il faut être prudent...
Moi:Je sais, ce n'est pas grave.
Sid:Je suis Sid Hammerback le médecin légiste.
Moi:Enchantée. Bon je crois que Mac vous a prévenu?
Sid:Euh, non de quoi?
Moi:Je dois assister à l'autopsie de cette victime.
Sid:Chouette allons y alors! Vous me faites penser à quelqu'un mais je n'arrive pas à voir qui s'est exactement.
Lorsque nous étions enfin arrivés à la Morgue qui était grande. Enfin plus grande que celle du FBI de Washington. Sid avait bien remarqué que ma joue droite commençait à gonfler... Je lui expliqua brièvement le topos avant de commencer l'autopsie qui ne dura qu'une petite heure.
Sid:Cause du décès: Balle traversant le Lobe Occipital et Frontal. Les autres blessures sont moins graves mais très bien pour la torture. Mais il avait ce papier dans le fond de sa gorge.
J'avais fait le rapport pendant que Sid examinait le corps. Il me donna les vêtements de la victime toujours inconnue avec ce papier dans un petit sachet plastique prévu pour.
Moi:Ok, merci. Dites, vous sauriez m'indiquer comment je pourrais revenir au Labo.
Sid:Vous prenez les escaliers au fond et vous arrivez au rez-de-chaussée.
Moi:Après je sais. Merci.
Je partis vers ses escaliers que je monta quatre à quatre... 15 min qu'il m'a fallu pour arriver au bureau de Mac qui n'était pas là.
Moi:Pfft, c'est pas vrai!
Je regarda autour de moi pour le trouver dans un Labo où il examinait les indices qu'il avait récolté une heure plus tôt. Il m'entendit entrer, il s'arrêta de travailler. Je pris à la volée une veste de Labo.
Mac:Alors, qu'est-ce que ça donne l'autopsie?
Moi:La balle a traversé le Lobe Occipital et Frontal. Sid a trouvé dans le fond de sa gorge, un papier dont l'encre s'est effacée avec la salive.
Je lui tendis pour qu'il le regarde brièvement. Puis je le lui repris.
Moi:Je vais essayer de trouver ce qui était écrit avant.
Mac:D'accord. Je prends les vêtements. C'est déjà le rapport d'autopsie ?
Moi:Bien-sûr.
Je repartis dans le couloir mais je revins tout aussi vite. Mac souriait.
Moi:J'ai deux questions à vous poser.
Mac:Allez-y.
Moi:il est où le Labo balistique ?
Mac:deux portes à gauche.
Moi:Où sont Lindsay, Danny et Jo? Ils travaillaient avant ici...
Mac:C'est toujours le cas mais ils ne viennent pas aujourd'hui.
Moi:d'accord...
Je le laissa seul dans ce Labo et moi, j'allai dans celui qui était spécialisé dans les armes. J'analysa la balle avec l'aide d'un microscope. C'était bel et bien un 45 ACP. Après je fis une recherche si la balle appartenait à quelqu'un de déjà fiché. C'était mon jour de chance, elle appartenait à un Adam Guillerd. Mais avec une certaine perspective, je voyais qu'il y avait une empreinte dessus. Je l'analysa aussi et avec l'AFIS. Elle confirma mon résultat : Adam Guillerd. Je fila au Labo où Mac était entrain d'analyser les vêtements. Je lui donna tous mes résultats balistique et celui de l'AFIS.
Mac:On l'a mais nous avons pas le mobile... Essayez le papier, il va peut-être nous aider.
Moi:Et vous?
Mac:Rien vraiment de concret sur les vêtements. Mais ce que j'avais trouvé à terre près de la victime est un bouton de manchette.
Moi:Drôle d'emplacement. Pourtant notre victime n'avait pas l'air de sortir d'une soirée...
Mac:Notre tueur ici...
Je resta cette fois dans ce Labo pour le papier. Je l'ai à peine mis sous UV que...
Moi:''Voilà, tu as eu ce que tu méritais! Fallait pas l'approcher...'' C'est mignon.
Mac:Bon, une petite visite s'impose.
Cette fois-ci, après avoir retiré nos vestes, je le suivis de près pour avoir l'ascenseur... Je le laissa passer en premier. Je me réfugia sur le côté opposé de celui où Mac était. Je m'y appuya un peu. Je commençais à nouveau à avoir mal à la tête... Le temps que l'ascenseur arrive au rez-de-chaussée m'avait paru très long... Je sortis la première vers le parking, je marchais un peu plus vite que Mac. Arrivée près de sa voiture, je mis ma main contre mon front. Pour une fois, ça me faisait très mal.
Mac:Est-ce que ça va?
Moi:Oui, vous inquiétez pas, j'ai ça depuis une dizaine d'années...
Je ne voulais pas lui dire que c'était durant les attentats du 11septembre que je mettais faite cela. Je considérais les attentats comme une honte. Je n'ai sauvé que ma peau par quelqu'un qui m'est inconnue encore aujourd'hui et j'ai laissé mes parents mourir...
Moi:Je suis déjà allée chez plusieurs médecins, ils n'ont jamais rien décelé comme tumeur en tout cas...
Mac:Ce n'est pas tous les jours quand même?
Moi:Non, ça vient ça repart...
Mac:Vous voulez un anti-douleur?
Moi :Non, merci. Ça va passer avec du temps. Tout passe avec le temps...
C'est lui qui nous conduisit à l'appartement d'Adam Guillerd. Je ferma les yeux durant presque tout le trajet... Je les rouvris lorsque nous étions arrivés devant l'immeuble où résidait notre suspect. Justement il était devant la porte d'entrée. On sortit de la voiture. Il nous regardait de plus en plus avec de l’inquiétude. Nous étions à 2mètres de lui quand il paniqua et nous fonça dedans. Je tomba dans le buisson qui était à côté de moi. Mac lui tomba à terre. Il n'allait pas s'en tirer pour autant celui-là!
Mac courait après j'allais le suivre mais je vis que le suspect partait vers une sortie d'une station de métro. L'autre sortie se trouvait à une dizaine de mètre de moi. Je courus à l'intérieur. Le suspect et Mac n'y étaient toujours pas entré. Lorsque je vis leurs silhouettes, je cria aux personnes présentes dans la station de se mettre à terre et de garder leur calme. Je courus vers l'autre sortie où instinctivement, Guillerd devrait arriver. Je me plaça contre le mur près des escaliers. Et en effet...
Quelques secondes plus tard, je l'entendis débouler comme un fou, paniqué d'avoir un flic chevronné aux fesses... Le quart de seconde suivant se passa très lentement. Tout cas pour moi. Je sauta sur le suspect et je m'y accrocha. Nous tombions par terre sur le flanc. Ma joue gauche me fit mal parce qu'elle fut la première partie de mon corps à toucher le sol. Je sentis que je le tenais le poignet gauche avec ma main gauche. Adam Guillerd était encore sonné de sa chute, j'en profita pour dégainer mon arme pour le pointer vers le suspect. Je me redressa en le soulevant presque. Je le plaqua ensuite contre le mur pour le désarmer. À ce moment précis, Mac arriva en courant avec son arme en main. Il avait été blessé. Deux officier en uniformes le suivaient pour embarquer Guillerd.
Guillerd:Lâchez-moi!
Moi:Oh, maintenant non. Vous avez agressé un officier de Police et aussi vous êtes suspect dans un meurtre...
Je le menotta moi même et je le confia aux deux policiers. Mac, quant à lui, remit soigneusement son arme dans l'étui. Il me regardait simplement. Moi aussi mais au bout de quelques secondes je lui souris en m'avançant vers lui.
Mac:Votre joue...
Moi:Et vous? Votre lèvre va bien?
Il amena sa main droite sur sa lèvre inférieure. Il regarda sa main ensanglantée lorsqu'on remontait de la station de métro. Il soupira.
Moi:Attendez, restez là. J'arrive.
Je fila dans la voiture pour chercher la trousse de secours. Je pris de l'antiseptique ainsi que des bandes stériles. Mac m'attendait sagement contre l'escalier.
Mac:Quelle torture allez-vous me faire?
Moi:Oh! Mais vous êtes pas gentil, là! Surtout ne bougez pas. Ça va vraiment piqué...
J'appuya sur le capuchon de l'antiseptique. Ce dernier se répandit sur le visage de mon Chef. Je tamponna légèrement sur sa lèvre.
Moi:Voilà! Alors la torture était-elle que vous croyez en mourir?
Je ricana en allant remettre ce que j'avais pris. Il m'avait suivit jusque là.
Mac:Et vous?
Moi:Ça peut attendre. L'interrogatoire.
Mac:à moi maintenant.
Il reprit la trousse. Je soupira en levant mes yeux.
Moi:Ah! Les hommes...
Mac:Un homme vous a déjà soigné?
Moi:Euh...A part un infirmier et mon père une seule fois chacun. Non.
Mac:Maintenant, vous pourrez dire oui.
Je n'aime pas qu'on me soigne surtout que je peux le faire toute seule. Je ne suis plus une gamine, bordel! Ça fait 10ans que je ne le suis plus malheureusement. Il tapota aussi doucement que moi.
Mac:Voilà.
Moi:Ben...Merci beaucoup.
On alla à deux dans l'appartement du suspect. Je cherchais le costume. Mac l'arme de poing. Et nos recherches avaient apportées leurs fruits. Plus que les aveux et plus que le rapport et l'affaire sera bouclée. Ma première enquête.
On remonta dans sa voiture pour aller au Commissariat de Police où Don nous attendait avec notre suspect.

Don:Plutôt agité pour quelqu'un qui n'a rien à se reprocher...
Moi:Dites Mac, je peux y aller seule?
Il regarda d'abord Don, ensuite le suspect en enfin moi. Il avait pas l'air chaud à ce que j'aille mais je l'avais attrapé.
Mac:D'accord mais si il y a un problème, faites-nous un signe. Nous serons derrière la vitre teintée.
Il me donna le dossier où toutes nos photos étaient logées droitement.
Moi:Pas de problème.
Ils partirent dans la pièce d'à côté et moi, j’entrai dans la salle d'interrogatoire en souriant au suspect. Ce dernier était assis sur la chaise devant une table qui était au milieu de la pièce.
Moi:Salut, alors comme on se retrouve. Ça fait longtemps, non?
Guillerd:Oh, pas vous...
Je m'assis devant lui sur la dernière chaise non-occupée. Je soupira.
Moi:Pfft... Elles sont ses chaises, non?Vous trouvez pas?
Guillerd:Pourquoi suis je ici?
Moi:Ben, en premier lieu, ce qui est sûr, vous avez agressé un officier de Police et en deuxième lieuu vous êtes suspecté dans une affaire de meurtre.
Guillerd:Lui, là, il a déboulé comme un fou sur moi.
Moi:Menteur! Dites, vous m'avez vu au moins, j'étais à côté du Lt. Taylor lorsque vous avez commencé à paniquer et à courir. Là, lui vous a couru après! ...... Vous savez pourquoi maintenant je vous déteste, vous, les suspects?
Guillerd:Non.
Mi:Parce qu'ils sont tous des menteurs comme vous!
Celui-là commençait à m'énerver. Je me releva, j'ouvris le dossier. Je pris une photo de la victime.
Moi:Connaissez-vous cette personne?
Guillerd prit la photo, la regarda attentivement. Je vis dans son regard qu'il le connaissait et qu'il regrettait quelque chose... Je me pencha sur le côté pour bien voir son visage qui scrutait la victime en photo. Il me regarda et soupira.
Moi:Ne me mentez plus sinon ça va aller mal pour vous et les années de prison vont filer comme des secondes...
Guillerd leva sa tête pour me regarder droit dans les yeux. Il essayait de me faire peur avec son regard méchant.
Moi:Arrêtez, je ne suis plus une gamine qui aurait peut-être peur de ce regard dans la rue.
Il soupira et me regarda ''naturellement'' comme un homme qui s'apprête à avouer. Il commença en parlant d'une voix basse.
Guillerd:Il s'était pointé au mariage de ma fille en pleine Cérémonie. On l'avait fait dégagé mais il n'a pas compris. Il est revenu pour se déclarer à ma fille mariée. Alors sur le boulevard, on s'est à nouveau croiser et je me suis défoulé sur lui!
Moi:C'est le mot! Vous l'avez torturé avant de l’exécuter!
Guillerd:Je sais... comment avez vous su que c'était moi. J'ai jeté la balle dans les égouts et j'ai vérifié si je n'ai pas laisser d'empreintes...
Je piocha la photo qui montrait le bouton de manchette.
Moi:Ceci. Et votre costume manquait justement ce bouton identique à la manche gauche.
Guillerd: Bien joué!
Je soupira d'un ton las... Décidément je crois que jamais, je ne comprendrai la violence des hommes...et des femmes, d'ailleurs.
Moi:Je vous arrête pour meurtre et agression envers un officier de Police.
Guillerd:Dites, je vais en choper d'années pour ça.
Moi:25 ans voir la perpétuité pour le plaisir que vous avez manifesté lors de la torture que vous lui avez infligé.
Il allait partir lorsque je me souvins qu'il m'avait toujours pas dit l'identité de la victime. Je le retint ainsi que le policier chargé de l'emmener en prison.
Moi:Comment s'appelait la victime?
Guillerd:Demandez à ma fille Julia. Je n'en sais strictement rien. 47 - chambre 255 – 5ème avenue Est.
Comme une fusée, je partis vers le parking où Don sut me rejoindre.
Don:Je vous accompagne chez sa fille.
Moi:D'accord.
Au fond, ça m'étonnait beaucoup quand même qu'il vienne. 6 minutes plus tard, nous étions arrivés à destination. C'était un immeuble assez chouette. Devant il y avait un parc où jouait des enfants. Où je jouait étant gamine...C'était l'immeuble où j'avais vécu mes premières quatorze années de ma vie. Je sortis de la voiture que Don conduisait. On entra dans le bâtiment jusqu'au 3ème étage. On s'arrêta devant la porte portant le numéro 255. Don frappa dessus en nous identifiant. Il posa sa main sur la gaine de son arme. J'entendis une jeune femme parler disant que c'était ouvert et qu'on pouvait entrer. J'ouvris la porte prudemment quand même mais la femme était seule dans la cuisine de dos à nous. Elle se tourna pour s'approcher de Don et moi.
Moi:Vous êtes Julia Guillerd.
Julia:Plus maintenant je suis à présent Julia Guillerd Ryan.
Moi:Félicitations mais nous sommes venus vous dire et demander quelque chose.
Don lui montra la photo de la victime.
Don:Vous le connaissiez d’après votre père.
Julia:en effet c'est Julien Normani. Pourquoi?
Moi:Il a été tué par votre père la nuit dernière.
Elle avait pas l'air étonnée d'entendre ça.
Julia:Même si j'aime mon père, j'approuve totalement ce que vous faites en le mettant en prison. Je l'avais déjà prévenu plusieurs fois de stopper avec Julien, il n'a rien voulu savoir...
Moi:merci pour ces infos. On ne va pas vous déranger encore trop longtemps.
Julia:Encore une chose, il est orphelin ça sert à rien donc de chercher plus loin.
Elle nous raccompagna dans le couloir. Don avait l'air surpris.
Moi:Qui a-t-il?
Don:C'est bien la première fois que je vois quelqu'un collaborer.
Moi:oui c'est vrai. Maintenant on sait que ça existe quand même.
On pouffa un peu de rire jusqu’à ce qu'on passe devant le numéro 200.Mon appartement enfantin. Sans me rendre compte, je m'étais arrêtée devant. Il y avait toujours ce coup de skate dans la porte à 5cm du sol que j'avais fait. Je sentis que Don me pressa l'épaule, je n'avais même pas sentis qu'il avait posé sa main.
Don:Ça va?
Moi:Oui, bien-sûr...
Je le suivis jusqu'à arriver aux escaliers où au jour de mes 6ans, j'avais reçus mon skateboard. Je me souviens que j'avais failli tomber dans les escaliers sur le skate mais heureusement que mon père était là pour me surveiller. Il m'avait rattrapé par dessous des épaules juste avant que je déboule dans les escaliers et que je me retrouve en bouillie en bas...
Là aussi je m'étais stoppée. Don ne me croyait plus que j'allais bien.
Don:Bon, qu'est-ce qui vous tracasse ici? Dites-le ça va vous faire du bien.
Je le regarda, il était en bas des escaliers. Je le rejoignis sans rien dire.
Moi:Je...J'habitais ici quand j'étais gamine...
Don:D'accord.
Il vit que ce serait que ça qu'il allait tirer de moi sur ce sujet. On revint au Labo où bizarrement il y avait à présent plus de personnes que deux. C'était toute l'équipe au grand complet, je vis Lindsay, Danny, Mac, Jo et deux autres gars encore inconnus. Ils étaient tous dans la salle de réunion. Jo s'approcha de moi dans le couloir. Elle me sauta dessus presque.
Jo:Cé' ma grande comment tu vas?
Moi:Ca va bien et toi?
Jo:Ouais.
Elle me conduisit là où elle était 2 secondes plus tôt et où je rencontrai Adam Ross, le technicien et Sheldon Hawkes l'ex-médecin légiste.

Moi:Je suis enchantée aussi de vous connaître vous deux.
???:TAYLOR!
Je me retourna ainsi que Mac. C'était un homme noir un peu plus grand que Mac et beaucoup plus furieux que Mac aussi qui déboulait dans le couloir du Labo venant de l'ascenseur. Danny me murmura à l'oreille que c'est notre très cher Chef Sinclair. Ce dernier regardait Mac pas moi.
Sinclair:Vous êtes fou à porter plainte envers les agents de la sécurité que JE nomme moi – même!
Mac allait répliquer après de s'être rapprocher de son Chef. Je savais ce qu'il allait faire encaisser ça pour moi mais je refusais ça! Il m'a sauvé de ces deux gars, je n'allais pas lui faire subir une engueulade voir même pire à cause de moi. Je ne me le pardonnerai jamais. Alors je le retins en mettant ma main droite sur son bras gauche. Il se tourna sur moi. Je le regarda puis ce fut sur Sinclair que mon regard se posa.
Moi:Je crois que vous vous êtes trompé de personne...
Je l'énervais encore plus. Malgré cette atmosphère très tendue, je me marrais de sa tête pas méchamment...
Sinclair:Mais pour qui, vous vous prenez? Pour une Experte? Je dirais plutôt une gamine trop rebelle.
Là, je vis rouge comme les taureaux. Il me poussa pour être face à Mac. Mais je m'interposa de nouveau, je ne souriais plus. Mon côté protecteur de Marine refaisait surface. C'est sur un ton trop calme mais avec une pointe d'agressivité que je lui parla.
Moi:Premièrement, Je ne suis plus une gamine...Depuis plus longtemps que vous ne le pensez. Deuxièmement, je suis la nouvelle ici.
Je sortit ma plaque et ma carte d'identité. Sinclair, lui, se vit blanc...
Moi:et troisièmement, c'est moi qui ait porté plainte quand j'étais encore une civile. Regardez, j'ai le même nom que Mac, pas de chance, n'est-ce pas?Regardez cet hématome récent! Et l'heure de mon agression était 20 minutes avant que je rentre officiellement en service pour la première fois ici. J'ai droit non de porter plainte?
Sinclair s'était pris au piège qu'il avait préparé pour Mac...Il soupira pour se calmer.
Sinclair:Vous vous croyez plus intelligente alors dites-moi comment la Sécurité pourrait être renforcée sans perdre de l'économie.
Je n'ai même pas eu à y réfléchir. À Washington, mon Chef avait eu le même problème et je lui avais résous avec l'aide de Jo.
Moi:Essayez des examens d'entrée déjà.
Je le regardais dans les yeux lui aussi. Il comprit seulement à ce moment qu'il ne fallait pas me chercher... C'est lui qui brisa le lien visuel qui nous liait pour se retourner et partir vers là où était venu. Je m'avança dans le couloir pour lui annoncer que...
Moi:Je maintiens ma plainte Chef.
Je soupira pour retrouver tout mon calme et redissimuler mon côté défenseur pour faire place à l'experte scientifique que j'étais depuis mon arrivée. Je me retourna vers mes collègues. Danny était derrière Sheldon et Linsday entrain de se tordre de rire. Les autres étaient plutôt étonnés de ce qu'il venait de se passer.
Danny:Olala! T'as vraiment osé lui dire cela.
Moi:Oui, il n'a qu'à parler tranquillement. Si c'était le cas, tout cela ne serait pas passé.
Mac était sur le point d'ouvrir la bouche mais on entendit une jeune fille crier après Jo sous le pseudo de Maman. C'était Elie. Elle était à bout de souffle. Son Tee-Shirt imprimé de gratte-ciel new-yorkais était recouvert de sang. Je crus le pire mais...
Elie:C'est pas le mien, t'inquiète M'man mais c'est...
Jo:A qui appartient-il Elie?
Elie:A Tyler. Il est dans la galerie marchande à deux rues d'ici. Il m'a sauvée. Il faut aller l'aider, il est au beau milieu d'une prise d'otage.
Jo ne savait plus quoi faire. Elle m'avait l'air déboussolée et perdue de cette nouvelle. Partir sauve son fils ou rester avec sa fille pour la rassurer?
Moi:Jo...Je vais me charger de Tyler, ne t'inquiète pas...
Jo:D'acc..ord.
Je savais de quoi elle était capable pour ses enfants, elle était prête à se faire tuer pour qu'ils vivent...
Je partis avec Danny, Mac et Linsday à cette galerie marchande. On s'enfila tous un gilet par balle. Linsday et moi partons derrière sous l'ordre de Mac. On entra chacune par une porte différente mais parallèle l'une à l'autre. J'étais entrée dans un couloir assez court qui n'était qu'éclairé que par les lumières situées toutes dans le couloir principal de la galerie marchande. Je dégaina silencieusement mon arme. J'avançais tandis que Mac essaya déjà de raisonner le preneur d'otages. D'otages, il y en avait un: Tyler. Je le vis quand j'entrai dans le couloir pris d'assaut. Il était blessé d'une balle dans l'épaule. Ce qui m’inquiétait beaucoup, c'est qu'il saignait assez abondamment. De plus l'agresseur l'obligeait à rester debout mais Tyler n'a que 19 ans. Il fallait accélérer son arrestation. Sinon Tyler pourrait y rester et ça, je ne le supporterai jamais.
Je ne suis pas amoureuse de lui comme on pourrait croire au premier degré mais je le considère comme un petit frère ainsi qu’Élie.
Donc je m'approcha doucement de ce gars, c'était risqué...alors je dus me présenter.
Moi:Police, lâchez cette arme tout de suite.
Le gars sursauta légèrement et se tourna sur moi.
???:Bouge pas sinon je le tue...
Il pointa son pistolet sur Tyler. Sans réfléchir, d’instinct, je tira de mon arme sur la sienne qui lui échappa des mains. Je ne me vis même pas tirer ainsi que les personnes qui étaient dans la galerie.
???:Mais qu'est-ce que...
Mac se jeta sur lui pour le désarmer totalement. Dans sa poche logeait une petite arme blanche. Je me rapprocha de Tyler, toujours debout mais tremblotant de peur. Quand il me vit, il se sentit plus rassuré. Je le pris dans mes bras. Deux infirmiers arrivèrent en courant pour lui.
Moi:Ta mère va te rejoindre à l'hôpital...
Il hocha de la tête essayant de me sourire.
Les infirmiers se chargèrent de lui sur place. J'appela Jo directement pour la rassurer. Après il fallait interroger ce type! Mac s'approcha de moi.
Mac:Dites, c'est vous qui aviez tiré?
Moi:Oui...
Mac:Donnez-moi votre arme.
J’exécutai immédiatement l'ordre qu'il venait de me donner. Il déchargea mon arme pour regarder dedans; il manquait une balle.
Mac:il faut faire des tests balistiques. Vous, vous allez avec Tyler, vous n'êtes pas sur cette affaire, la victime est trop porche de vous. Mais prenez au passage la balle...
Au fond, j'aurais aimé enquêter mais un ordre est un ordre donc je rejoignis rapidement Tyler qui marchait à son rythme vers l'ambulance qui était postée devant l'entrée de la galerie marchande. Lorsque nous étions dedans, il s'allongea. Tyler se calma peu à peu.
Tyler:Super ton premier jour...
Je lui souris.
Moi:Tu sais, j'ai déjà conclus une enquête et une engueulade avec Sinclair...
L'un des deux infirmiers lui donna de l’anesthésiant pour atténuer la douleur et l'autre, après quelques minutes, retira la balle. Je pris de ma poche intérieure de ma veste, un petit sachet plastique où l'infirmier plaça l'ustensile métallique.
Infirmier:On va vous donner du sang parce que vous en avez perdu assez bien et des examens de routine.
Tyler l'avait écouté et puis il se tourna sur moi.
Tyler:tu as bien fait de forcer Maman de rester avec Elie, je crois qu'elle l'aurait tué.
À l'hôpital, Jo était déjà là entrain de faire les 100 pas.
Jo:Tyler, ça va mon grand?
Infirmier:Désolée madame mais nous devons lui faire des examens. Ne vous inquiétez pas, rien de grave.
Jo soupira soulagée. On attendit toutes les deux dehors que Tyler sorte. Nous étions dehors parce qu'il faisait chaud pour un mois d'octobre...
Jo:Merci encore.
Moi:Tu sais, ça fait déjà 7 fois que tu me l'as dit. Ah, Mac arrive.
Jo:Pourquoi?
Je pris de ma poche intérieure, le sachet plastique qui contenait la balle.
Moi:Pour la balle sûrement.
On avait l'air bête, pensais-je. Jo et moi regardions Mac arriver depuis le bout de la rue où sa voiture l'attendait.
Jo:Oh, il m'énerve!
Moi:Bah pourquoi? Il est gentil.
Jo:J'ai l'impression qu'il me protège trop...Enfin, bref.
Mac n'était plus qu'à 10m lorsque Jo rentra dans l'entrée pour avoir des nouvelles. Je la regarda partir et après regarda Mac arriver.
Mac:Vous avez déjà la balle?
Moi:Oui, elle était pas trop profonde, ils l'ont retiré dans l'ambulance. Tenez.
Mac:Merci et Tyler?
Moi:On lui fait des analyses. Sinon il va bien.
Mac:Et Jo?
Moi:aussi.
Mac:D'accord.
Il me fit faux bond pour repartir dans sa voiture. Jo revint à côté de moi.
Jo:Il est partit?
Moi:Oui, pourquoi tu as fait ça? Il va pas te bouffer, Mac.
Elle soupira en savant que j'avais raison.
Jo:Je sais, c'est que j'ai fait une bêtise...
Moi:Ah bon, toi une...Non. Elle est pas si grave, si?
Elle soupira de nouveau en me regardant d'un air coupable.
Moi:Ne me dit pas que tu as...couché avec Mac.
Tout de suite, j’imaginai ce couple au lit, ça me fit sourire même presque rigoler...
Jo:Non mais...
Moi:Il t'a rien fait, j'espère!
Jo:Mais non! Tu dramatises toujours tout de suite.
Moi:Ouais, je sais...
A chaque fois, ça la faisait sourire et c'était pas aujourd'hui l'exception.
Jo:Non...J'ai juste fait de trop. Mac se fait des illusions.
Moi:Et toi non?
Elle me fusilla du regard, elle avait peur pour certains suspects mais moi, je n'avais pas peur, elle ne me ferait jamais rien de mal.
Moi:Tu es peut-être attirée par Mac inconsciemment. Qui sait.
Jo:Tu es folle! Vraiment folle!
Moi:Merci Maman.
Jo avait l'habitude que je l'appelle ainsi des fois car elle n'arrête pas de me demander si ça va bien, si j'ai besoin d'aider ou pas...
Jo:Tu tiens avec Mac ou moi? Tu préfères défendre un gars que tu viens à peine de connaître ou bien une amie que tu connais depuis longtemps.
Moi:Mais je suis neutr...Non, je suis avec toi bien-sûr!
Jo:Je me doutais bien.
On rigola un peu et juste après Tyler sortait en chipotant à son bandage à l'épaule.
Jo:Mais t'es vraiment pire que Elie!
Moi:En parlant d'elle, où est-elle?
Jo:Oh...au Labo.
Je reçus un Sms d'un inconnu: Mac veut absolument que vous veniez pour vous expliquer avec cette histoire de balle. Adam.

Moi:Ah, justement je dois m'expliquer pour la balle dans le canon.
Jo:D'accord, tu pourrais pr..
Moi:Prendre Elie en passant bien-sûr. Je la dépose dans ton appartement?
Jo:Oui. Merci.
Tyler me remerciait plusieurs fois de l'avoir tiré de là.
Moi:il n'y avait pas que moi, tu sais.
Je les quitta pour descendre dans la station de métro. Le trajet n'allait pas être long. Je savais à présent que le Labo était à 4 rues de cette station. En 5 minutes je serai là-bas. Je ne resta que 4 minutes dans le métro avant de remonter à la surface. J'étais face à mon immeuble professionnel, j'y monta par les escaliers. Arrivée au 35ème étage en bas de la dernière série d'escaliers, je vis Mac m'attendait de pied ferme dans le couloir. Ça le trottait dans sa tête sûrement depuis le début mais pourquoi ne m'a-t-il rien demandé quand je lui ai donné le projectile?
Je crus avoir des problèmes dès le premier jour... Il fallait y aller de toute façon. Je monta les escaliers et je m'avança dans le couloir vers Mac.
Moi:Vous vouliez me voir?
Mac:Venez.
Il ne dit que ça. Je le suivit dans les artères du Labo jusqu'au stand de tir... Je ne saurais pas dire le chemin car les changements de couloir et de portes se faisaient tellement que j'étais perdue...
Le stand était bien. Il était assez grand. Mac alla dans une pièce parallèle à celle où il m'avait laissée. Il revint quelques instants plus tard accompagné de mon arme et de deux casques. Il me donna mon arme dans mes mains.
Mac:Tirez comme vous avez fait en cette fin de matinée.
Moi:Pas de problème.
Je leva mon arme, visa le pistolet qui était déjà dans les mains d'un mannequin en mousse. Je tira. La balle arriva dans le canon. Mais cette fois-ci l'arme explosa. Je souris. Mac et moi retirons nos casques respectifs.
Moi:heureusement qu'il avait appuyé sur la détente après moi. Il aurait eu le visage amoché.
Mac:Je crois que je devrais avoir des explications,non? Sur votre CV, il n'est pas fait mention d’entraînement balistique particulier.
Moi:En effet. En fait, on m'avait proposé la formation de Sniper d'élite. Je l'ai réussie haut la main. Mais lors de mon premier jour de service, nous étions tombé sur des ennemis que je devais abattre sur le champs. Moi, je n'ai fait que tirer non dans leur tête et non dans leur cœur mais dans leur fusil. Après, j'étais mutée directement sur le terrain en Afghanistan.
Mac:D’accord. Merci de m'avoir éclairci.
Moi:Ce n'est rien mais vous savez où est Elie?
Mac:Dans mon bureau.
Moi:Je dois aller la ramener chez Jo.
Donc on reprit ses couloirs et ses tournants...Élie était en effet dans le bureau, assise sur le canapé de cuir espérant des nouvelles. Mac ouvrit la porte mais j’entrai tête la première.
Moi:Elie?
Sans rien dire, elle se leva et se jeta dans mes bras.
Élie:Dit-moi qu'il va bien.
Moi:Mais oui bien-sûr qu'il va bien...
Elle se détacha de mon étreinte et s'en alla dans les bras de Mac étonné lui même de l’attitude d’Élie.
Élie:Merci Mac.
Mac:Euh..de rien Élie.
Elle alla ensuite dans le couloir.
Mac:Beau travail.
Moi:Merci.
Je partis en compagnie d’Élie dans les rues de Manhattan. L'appartement de Jo n'était pas si loin du mien et du Labo.
Quelle première journée!
5 mois plus tard...Tout avait changé dans le Labo... Mac avait délaissé son bureau pour combien de temps, on n'en savait rien. Il y a plus ou moins trois semaines, Mac avait rassemblé toute l'équipe dans la salle de réunion. Pour nous parler quelques chose d'important, Sinclair était présent aussi. Mac, pour la première fois, tournait autour du pot. Il ne s'était pas du tout préparé à nous dire qu'il allait nous quitté... Mais il nous l'a fait bien comprendre après... On lui promit tous de le contacter et de le voir le plus souvent que le boulot nous le permettait. Mais ça fait 3 semaines que j'ai vu Mac et honnêtement, ça m’inquiétait un peu car personne ne savait ce qu'il devenait.
Comme je disais,Jo avait donc prit la place de Mac et moi la sienne. J'étais Superviseur-adjoint à 24 ans... Fallait le faire. Normalement c'était Danny mais après une semaine d'essai, il me le refila ce boulot ''trop administratif'' pour lui...
Nous étions en plein dans le mois de novembre. Pour la première fois depuis le départ de Mac, j'eus toute une après-midi de libre pour traîner dans les rues de New-York à la recherche de Mac. Ce dernier était cher à mes yeux. Et comme toute l'équipe avait vu dans les enquêtes, Mac et moi avions une certaine alchimie entre nous deux. Il me faisait penser à mon père, beaucoup même mais ce n'était pas lui. L'ampleur des attentats était tellement grande qu'il n'aurait pas survécu à ça... Alors pourquoi Julie et moi avions vécu ce drame indemnes toutes les deux? Je n'aurais jamais la réponse sûrement...
Vers 16:00, je pris le métro pour aller à Staten Island où je m'amusais à la plage quelques fois lorsque le temps n'était pas trop chaud ni trop froid. Dans la station à la cette plage, je marcha à mon aise. Je me souviens qu'il nous fallait 25 minutes alors je compta le même temps. Mais j'arrivai en 10 minutes. Je suis bête, j'ai bien grandit depuis, enfin pas vraiment en taille. J'ai toujours depuis mes 14ans, 1m59... Je souris en voyant cette plage, elle était exactement comme je l'avais vue. Mais j’hésitai à y aller ne voulant pas me souvenir, ne voulant pas rouvrir une vilaine blessure légèrement cicatrisée et vieille de plus de 10 années. Je décida d'y aller de toute façon, j'étais déjà sur la plage. Par habitude, j'allai sur l'unique talus où de la végétation poussait encore et encore. Je m'assis sur le seul banc qui avait. Je regardai face à moi, face à la mer qui mourait sur le sable new-yorkais. Les vagues étaient petites et l'écume aussi. Une brise fraîche mais de trop me caressa les joues. Je souris encore mais derrière ne cachait-il pas une petite fille perdue en elle-même cherchant ses parents désespérément? Si bien-sûr, mais elle ne faisait plus surface depuis bien longtemps. Je soupira, je voulais partir et décrocher mon Gsm parce que Danny m'appelait mais quelque chose m'empêcha de faire quoique se voit.
Je resta là durant des heures, je ne voulais plus partir de là. C'était mon coin de paradis...
Je regarda ma montre. Il était 19:28. Tout à coup, je me sentis cruelle et méchante. Ces souvenirs me faisait très mal mais pas à en pleurer. J'étais impassible sans émotion extérieure. Mais à l'intérieur, c'était tout autre chose. Soudainement, je sentis une douleur indéfinissable dans ma tête au niveau de ma cicatrice. C'était violent à un tel point que je me croyais morte. Je posa ma main dessus, je ne la sentais même pas mais je savais que ma main était là sur ma tête... 2 ou 3 minutes plus tard, j'entendais Danny crier mon prénom. Je me leva en vitesse pour qu'il me voie mais pour ma part, je ne voyais plus rien. Je l'entendais se rapprocher. Je tomba à terre comme il y a 10ans sur le sable.
Danny:Cé', je suis là. Ne t'inquiète pas.
Moi:....Pas enc..ore. Pas la Flori..de.
Danny:T'inquiète pas, je suis là. J'appelle une ambulance.
Je sentis qu'il me souleva mais après c'était le vide total.....


Il était sortit de Labo Piper. Hannah faillit le bousculer en skate. Il repensa à sa fille qui en pratiquait jusqu'à s'arrêter de marcher. Il était 21h00. Il traversa le passage pour piétons pour se diriger vers le parking où sa voiture était garée depuis le matin. Il entendit une ambulance dont la sirène était celle pour les Urgences urgentes. Il la regarda passer et vit que la voiture qui suivait, était celle de Danny dont aussi la sirène était allumée. Mac se dirigea rapidement dans sa voiture pour suivre l'ambulance au loin espérant que ce n'était rien de grave...
A l’hôpital, Danny demanda qu'on me fasse un scanner cérébral mais il n'y avait rien et mon état se dégradait à chaque minute qui passait.
Doc:Elle n'a rien du tout dans son cerveau.

Danny:D'accord, mais vous voyez bien, qu'elle va mourir bientôt si vous ne faites rien!
Le docteur devait trouvé un moyen de déceler mon problème au plus vite sinon il aurait Danny Messer sur le dos.
Doc:on va essayer une Radio du crane.
On m'avait posé sur un lit d’hôpital. Celui-ci partit direction la Radiographie avec Danny qui attendait patiemment avec inquiétude dans le couloir. Le docteur sortit en trombe de la Radiographie après que je sois de nouveau partie inconsciente dans une chambre.
Doc:Il faut l'opérer en Extrême Urgence! Elle a quelque chose dans l'os du crane qui va bientôt pénétrer dans le cerveau.

Je me réveilla en sursaut avec encore ce mal de crane. Je remarqua que j'étais dans une chambre d’hôpital. Une infirmière était à côté de moi, étonnée de me voir consciente. Elle m'annonça qu'on m'avait un scanner ainsi qu'une Radio. Soudain Danny et un Docteur arrivèrent avec la panique dans les yeux de mon état instable
Moi:Danny...
Danny:Mais...
Doc:Oh, pas le temps de vous expliquer! D'ici même pas 20 minutes, vous serez sur le billard pour vous faire retirer un corps étranger dans l'os de votre crane.
Moi:Qu..Quoi, mais j'ai déjà fait des Scanners et j'ai rien dedans...
Doc:Je vous expliquerez après. Levez-vous et suivez-moi!
Je regarda Danny espérant qu'il allait m'éviter cette intervention chirurgicale. Il s'approcha de moi, s'assit sur le lit et me prit dans ses bras.
Danny:Tout va bien se passer. Ne t'inquiète pas.
Moi:Mais si je...
Danny:Y a pas de mais qui tienne! Tu y vas maintenant. Plus vite commencé, plus vite fini.
Je soupira en sortant dans le couloir et j'ai failli me faire percuter par... Mac. Ce gars que j'avais cherché pendant toute l'après-midi était face à moi.
Moi:Si j'avais su, je serai allée plus tôt à l’hôpital...
Mac fronça des sourcils, il voulut me dire quelque chose mais le Docteur...
Doc:Bon, vous venez!
Je souffla agacée. Je retourna sur lui.
Moi:Vous pouvez attendre encore 5min! Ça fait 10 ans que c'est ainsi donc 5minutes en plus, ça ne ferait aucune différence.
Je tourna ma tête vers Mac.
Moi:Je...vais me faire retirer quelque chose de ma tête.
Mac:File, je t'attendrai.
Je lui souris et je partis avec le docteur vers l'ascenseur.
Moi:dites je peux vous poser une question?
Doc:Allez-y.
Moi:Vous n'allez pas me rendre amnésique?
Doc:Il n'y a pas de risque de ce côté-là.
Moi:Chouette, je pourrais faire mon boulot après?
Doc:Eh, pas avant 2 ou 3 semaines!
J'entra dans l'ascenseur et fit volte-face. Je vis Jo arriver en état de panique. Elle me regarda étonnée et je lui fis un sourire et un petit signe de la main... Le docteur appuya sur le bouton:2. Lorsque l'engin stoppa, je suivis toujours le docteur. 2 infirmières étaient postées pour m'attendre. Elles me firent m'asseoir sur un lit. Après avoir attendu 2 minutes, je m'allongea sous l'ordre d'une infirmière. J'avais peur et j'étais stressée, bien-sûr! Une intervention chirurgicale, c'est jamais facile à préparer psychologiquement alors d'Urgence... J'entendis le chirurgien demander si je n'étais pas il y a quelques minutes dans un état critique. Le docteur qui m'avait conduit jusqu'ici lui répondit que c'était juste mais à présent j'étais réveillée. Une infirmière m'expliqua qu'elle allait m'administrer de l'anesthésiant ainsi qu'un somnifère pour que je m'endorme. J'adorais quand on m'expliquait ce que j'avais ou ce qu'on allait me faire. Je sentis légèrement la piqûre et après je voyais mon entourage disparaître rapidement...
Jo:Qu'est-ce qu'elle a?
Mac:Jo, calme-toi! Tout va bien, enfin...
Jo:Oh, mais toi, tu es vraiment réconfortant!
Ils étaient toujours dans le couloir. Danny était au fond et ils les entendaient clairement malgré la longueur du couloir. Lorsqu'il revint près d'eux, il osa pas d'abord les interrompre mais il le fallait...
Danny:Eh, vous allez vous calmez tous les deux! Ce n'est pas ainsi que tu vas savoir ce qu'elle a...
Mac:Tu as raison...En fait, ses maux de tête étaient provoqués par quelque chose qui s'est logé dans l'os de son crane.
Jo:Oh, mon Dieu...Et l'opération est sans risque, n'est ce pas?
Danny:Euh... Ça, il nous l'a pas fait mention de risque...
2 bonnes heures plus tard, la petite tension entre Jo et Mac était tombé donc Danny pouvait les laisser à deux sans risque.
Danny:Vous m'appelez quand vous avez du nouveau!
Jo:Ne t'inquiète pas. Tu seras le premier coup de fil que je passerai!
Danny lui fit un clin d’œil et partit pour de bons direction le Labo. Quelques minutes de silence régna entre les deux ex-collègues. Jo était postée contre le mur devant Mac qui était assis sur une chaise, tête baissée. Il regardait le sol. Au bout d'un moment, il soupira en relevant sa tête. Jo attendait une parole de Mac. Ils se regardèrent droit dans les yeux. Il se leva et posa son dos contre le mur à côté de Jo.
Mac:Je...suis désolé pour n'avoir pas donné de nouvelles.
Jo:Ah!oui. Tu nous l'avais tous promis. Tu sais que Élie avait peur d'entendre aux infos que tu avais été tué.
Mac avait que Jo aussi avait eu peur comme sa fille.
Mac:encore je suis désolé mais je n'allais pas vous embêter déjà au premier jour... Mais après les jours sont passées si vite qu'à la fin...J'avais un peu honte de vous avoir laissé dans le doute le plus total.
Jo:Ça s'est sûr... Céline, t'as cherché durant toute l'après-midi. C'est sa première moitié de journée de congé qu'elle prend.
Mac était intérieurement gêné de sa promesse qu'il n'avait pas tenue... Entre Mac et Jo, ça serait plus vraiment comme avant. Jo détestait qu'on lui promette quelque chose et puis la promesse est oubliée d'une façon ou d'une autre. Celle de Mac ne faisait pas exception. Jo avait été déjà trahis par Russ bien évidemment et par un ami-collègue qui avait trafiqué une preuve. A présent, elle hésitait à redonner sa confiance à Mac.
Vers 01:30 du matin, le docteur qui m'avait accompagné revint vers Mac et Jo, épuisé. Il avait une sale tête, non pour moi mais pour lui. Il était crevé. Jo comprit de travers. Elle partit en direction de l'entrée.
Doc:Pourquoi elle part ainsi? C'est sûrement ma sale tête, je suis fatigué désolé. Bon, l'intervention s'est très bien déroulée et elle est déjà réveillée. Vous voulez aller la voir?
Mac:Dites-moi, le numéro de chambre, je vais chercher mon amie avant.
Doc:Chambre 267.
Mac:Merci.
Le docteur partit...et Mac courut dans le couloir pour rattraper Jo qui marchait vite et qui était déjà dehors vers le parking.
Mac:Jo! Arrête-toi s'il te plaît.
Non, elle entra dans sa voiture, mit sa clé dans le contact et démarra le moteur.
Mac:Non, Jo,,écoute-moi! Elle est vivante et réveillée!
Il vit qu'elle versait quelques larmes.
Mac:Viens s'il te plaît, je ne te demande rien, c'est pour Céline...Imagine je devrai lui dire que tu es partie parce que j'ai pas donné de nouvelles...
Elle coupa le moteur et sortit rapidement de la voiture... Elle soupira.
Jo:Je te suis.
Ils allèrent en silence vers ma chambre chiffrée 2 6 et 7... Je regardais ces chiffres depuis quelques minutes...J'étais allongée dans ce lit d’hôpital le regard fixé vers la porte entre-ouverte...J'avais pas encore toute ma tête même que j'ai pas capté que j'étais éveillée...Je croyais que c'était un rêve. J'ignorais encore que j'étais LE miracle des miracles de la médecine moderne... 10 années à traîner quelque chose dans sa tête dont j'ignorais l'existence parce que dans les autres hôpitaux, j'étais considérée comme une malade imaginaire, bref une folle quoi!
J'entendis frapper à la porte et moi approuver pour que la personne derrière la porte entre. C'était deux personnes, un homme et une femme... Mais je vis flou donc je cligna des yeux quelques fois pour les bien voir et bien les reconnaître : Mac et Jo.
Je leur souris mais je n'arrivais pas encore à bouger d'un pouce.
Moi:Où est Danny?
Mac:au Labo.
Je les voyais tous les deux, ils ne disaient rien du tout et moi non plus...D'un coup, je commença à éclater de rire. Mac regarda Jo en souriant.
Jo:Ca va, Cé'?
Moi:Ouais, bien-sûr. Mais vous êtes bêtes tous les deux à vous gueuler dessus. J'étais déjà réveillée quand j'étais toujours dans la salle d'opération avant qu'on m’amène ici et je vous entendais vous disputer jusque là – bas. C'était assez audible pour savoir que c'était vous .
Je leur souriais encore et encore...Ils m'ont sûrement crue pour une fille qui était pétée à la morphine...Pauvre de moi... Après quelques minutes, ils me rendirent un sourire... bien avant l'heure, j'avais pigé que Jo allait maintenant se méfier plus de Mac , vu que pour elle, les promesses s'est sacré! Faut pas rigoler avec ça...
Moi:Pfft, elle vient quand l'infirmière qui a mon truc crânien?
Jo:Je n'en sais rien...
Tous les deux assit sur un fauteuil était sur le point de s'endormir...Fallait-il les laisser se plonger dans un sommeil réparateur pour tous les deux ou pas? Je n'en savais strictement rien du tout. De toute façon, moi aussi je commençais à m'endormir... Ma dernière image de ce 19 février était Mac et Jo endormis côte à côte dans deux fauteuils respectifs et ma dernière pensée était pour eux. Ils seraient beaucoup mieux à deux ensemble, qu'à s'éviter comme ils ont fait jusqu'à maintenant...

Je me réveilla, je regarda l'heure qui s'affichait sous le téléviseur: 05:38. Je me rendis compte que je savais bouger à présent tous mes membres, je m'étira et après avoir attendu 5 minutes, j'enfila la robe de chambre qui était posée sur le porte-manteau de la chambre que j'occupais et j'en sortis pour accéder au couloir légèrement éclairé... Je sortis quelques instants dehors devant l'entrée, il me fallait prendre l'air où deux minutes plus tard, une voiture de Police s'arrêta , le conducteur ne sortit pas mais son passager oui et c'était Élie... Elle m'avait vue, elle s'avança vers moi en souriant.
Élie:Alors, on fait déjà faux-bond à sa chambre?
Moi:Oui et toi qu'est-ce que tu fais là à cette heure?
Élie:Eh, je suis venue avec des croissants et des pains au chocolats pour le petit-déjeuner...C'est Don qui m'amenée ici...
Moi:Viens alors, on va à l'intérieur...
Lorsque nous étions dans l’hôpital, Élie me posa cette question.
Élie: Ça va et c'était quoi dans ta tête?
Moi:Je ne sais pas encore...
Élie:Mais tu as une idée quand même...
Moi:non à part le 11...
Élie:T'étais dans les attentats du WTC!!! Waouh...
Moi:Oui, mais je l'ai jamais dit parce que j'ai abandonné mes parents dedans et on m'a prise de New-York, c'est une amie de mes parents qui m'a prise sous mon aile...
Élie:Mais ce n'est pas de ta faute...
Moi:Je sais mais...
Élie:Mais ce n'est pas de ta faute!
Bon, il fallait changer de conversation tout de suite sinon ça serait le bazar. Moi, je ne voulais pas de ça entre nous. J'évitais toutes les tensions entre nous deux quand c'est possible. Parce que je veux bien la défendre mais une fois elle ne voulait pas aller à l'école et là, je ne l'avais pas défendue. Il le fallait...
Tout à coup, dans le couloir dominé de prénombre, je vis que Russ était devant la porte de ma chambre. De sa main droite, il la posa sur la poignée. L'autre était dans sa poche. Il tenait fermement quelque chose dedans.
Moi:Russ? Qu'est-ce que tu fais là?
Il se tourna, très surpris.
Russ:Oh...Cé..line. Élie... Ça été ton opération?
Moi:Tu vois bien que j'ai un pansement sur la tête...
Russ:Qu'est-ce que tu as eu?
Moi:Ça ne marche pas avec moi. Pourquoi es-tu venu? Et Comment as-tu su que j'étais précisément dans cette chambre et que j'ai été opérée?
Russ:Ben...J'étais au Labo pour venir te prévenir que quelqu'un avait ouvert ton fichier du FBI quand il faisait une recherche dans le CODIS, mais on m'a dit que t'étais ici...
Je fronça les sourcils surtout qu'il partit quelques secondes plus tard après s'être excusé de partir si vite.
Élie:Il est louche.
Moi:Ouais depuis que je suis revenue à New-York.
Je pris appui contre le mur à côté de la porte où j'étais sortie et que Jo et Mac étaient entrés...
Élie:Il est peut-être impliqué dans quelque chose...
Moi:Possible mais je n'ai rien contre lui qui pourrai appuyer notre hypothèse. En plus, il est du FBI.

Soudain, vers les coups de 7h00, l'infirmière arriva avec un bout métallique... Je fronça les sourcils, mon regard se posa sur ce métal et sur cette femme...
Infir:Désolée de ne vous pas avoir donné ceci plus tôt...C'est une écaille d'acier provenant du WTC 2...
Moi:Quoi! Comment vous le savez?
Infir:On a fait une recherche et on s'est aperçu que il y avait un code barre invisible à l'oeil nu et grâce à cela, on est remonté jusque là...
Moi:D'accord. Merci.
Je le pris et on entra dans la chambre... Je m'assis sur le fauteuil accosté près de la fenêtre. Je soupira...encore cette tragédie qui revient me hanter après 10 ans... Élie s'assit, elle, sur mon lit d’hôpital.
Élie:Ca va aller, ne t'inquiète pas, on est là pour toi.
Je la regarda et je crois qu'elle vit une partie de ma douleur de ce jour et moi, je vis dans ses yeux de la compassion.
Élie:Je peux te poser une question sur...ça?
Moi:Oui, quand on y est de toute façon.
Élie:Je comprends pas que maintenant, tu as l'air plus affectée des attentats que durant les Cérémonies en septembre.
Je réfléchis à ça...Elle avait raison, je n'avais exprimé aucun sentiment quelconque, bien-sûr, je voulais la passer en tant que «Survivante» et non en tant que «Personne de la Sécurité». Mais... Je sais pourquoi...
Moi:Je sais pourquoi...C'est que j'étais là pour Sécuriser. C'est tout.
Élie:T'es pire que Mac toi! Tu ne l'as pas entendu réciter son discours?
Moi:Euh...Non. J'étais trop concentrée, je ne devais que surveiller la foule et les alentours.
Soudain, Mac se réveilla en sursaut, Élie et moi avions hurlé de peur ce qui réveilla Jo.
Jo:Qu'est-ce qui se passe?!
Mac:Je ne sais pas, je me suis juste réveillé... A cause de mon GSM.
Il le sortit de sa poche, il vibrait et on l'entendait vibrer à 1m de lui.
Élie:Eh, vous deux, z'avez faim?
Elle montra à sa mère et à Mac les croissants et les pains au chocolat. Mac sourit et regarda Jo qui haussa les épaules.
Jo:Ouais. Comment ça se fait que tu es ici toi?
Élie:J'arrivais plus à dormir et je suis allée au Commissariat et Don m'a amené ici et voilà...
Jo fut soulagée que sa fille ne soit pas venue seule... On mangeait ensemble quand Danny arriva, je sauta dans ses bras en le remerciant.
Danny:Eh, mais tu devrais plutôt remercier Jo, c'est elle qui m'a demandé de trianguler ton Gsm.
Jo:Oh...
Moi:Fais pas t'a modeste.
Je lui donna mon plus beau sourire. Je l'a pris dans mes bras...

Après ce petit séjour à l’hôpital et 2 semaines de congé forcé, je pus enfin revenir au Labo en pleine forme. J'avais une surprise, lors de mon arrivée très matinale sur une scène de crime dans un Parc du Bronx. Déjà, il y avait personne. Je me concentra sur le cadavre de cette pauvre femme. Soudain, je sentis une main se poser sur mon épaule. Je me raidis. Je me releva doucement et je me retourna main prête à dégainer mon arme.
Moi:Mac?Qu'est-ce que vous faites là?
Mac:T'aider, bien-sûr.
Moi:Vous êtes revenu au Labo aussi.
Mac:Ouais.
Moi:Je suis contente que vous soyez revenu.
Soudain, on entendit des buissons bouger, quelqu'un était dedans... Russ.

Moi:Russ ? Mais qu'est-ce que tu fais dans ce buisson!
Russ:Euh, rien du tout voyons...
Son visage exprimait pas de l’innocence mais plutôt de la surprise de nous voir et de la peur. Je regarda Mac qui ne croyait pas un mot qui sortait de la bouche du gars du FBI. J'allais voir où il était quelques secondes auparavant. Il voulut me suivre mais Mac le retint avec sa main posée sur le torse de Russ. J'allumais ma torche et je vis l'horreur: une jeune femme de mon âge, morte, poignardée de partout... Elle me semblait familière...
Moi:Mac...
Celui-ci arriva avec Russ. Je m'étais accroupie à côté du cadavre. Je les regarda tous les deux. Mac avait l'air de la connaître... Il regarda Russ avec un air de dégoût que je n'avais jamais vu sur lui auparavant.
Mac:Julie...Qu'est-ce que tu lui as fait? Salaud!
Il avait prit l'agent du FBI par le col et le tapa contre un arbre. Il répéta sa question... Russ, d'abord, essaya de s’innocenter mais lorsque je trouva le couteau imbibé de sang, je regarda aussi Russ. Il commença à rigoler.
Russ:J'ai pas pu m'empêcher de la tuer, elle allait leur dire toute la vérité. Il faut qu'ils soient encore un peu souffrant de leurs deux pertes avant la révélation...
Je fronça les sourcils, Mac ne comprenait pas de qui il parlait et moi non plus d'ailleurs...
Moi:Mais que qui tu parles?
Il me regarda et me sourit.
Russ:Tu le sauras bientôt par toi même.
''Ça y est, il est devenu cinglé...''
Je fis un SMS à Jo, Lindsay pour m'aider à récolter les indices et Don pour emmener Russ au Commissariat. Jo était dans les bouchons... Juste avant qu'ils ne partent. J’arrêtai Don.
Moi:Fais gaffe quand même.
Don:T'inquiète.
Don et Russ étaient partis dans une voiture de Police. Je me tourna vers Mac qui haussa les épaules.
Mac:Ben, je vais quand même vous aider toutes les deux pour les indices.
Il savait bien qu'il ne pouvait pas enquêter sur cette affaire, il connaissait la victime assez bien. Deux gars de la morgue arrivèrent peu après que Lindsay soie partie. Ils prirent le corps et partirent en 5 minutes. Après ceci, je me tourna vers Mac qui était toujours là.
Moi:Et vous? Qu'est-ce qu'on va faire de vous???
Il haussa les sourcils et je lui souris en rigolant un peu. Soudain, un ''Bip'' sonore brisa mon rire. Ça provenait du buisson où Russ et Julie étaient peu avant. Mac allait voir. Il revint beaucoup trop vite pour que ça soit insignifiant.
Mac:Oh mon Dieu...C'est Une Bombe!
Il prit ma main à la volée et m'entraîna vers sa voiture garée un peu plus loin. Il s'accroupit et me fit accroupir aussi. Il m'entoura de ses bras pour me protéger. Je ne pouvais rien faire pour Mac. 2secondes plus tard, le souffle de l'explosion nous arrivèrent au visage, je sentis sur mon visage, de la terre et des cailloux qui me faisaient mal. Ce n'était pas une explosion mais deux qu'il y avait. On ne bougea pas durant quelques instants. J'osais me remuer pour que Mac me délivre de son étreinte. Je m'assis contre la voiture, Mac fit de même. Je soupira.
Mac:Ca va?
Moi:Oui, et vous?
Mac:Moi aussi. Quel enfoiré! Celui-là!
Moi:Eh! Modérez vos expressions! Russ a peut-être perdu la boule mais c'est un très bon flic et très bon ami!
Mac:Ah, oui? C'était pas Russ qui t'a fait faux bond à la Cérémonie?
Je le regarda avec un air qu'il lui fit comprendre qu'il fallait pas me chercher. Je soupira et je me releva. J'étais ainsi, Ok, il a peut-être tué cette jeune femme mais il a droit que quelqu'un le défende. Avant avec mon père, c'est presque tout le temps le sujet de dispute. Je vis que Jo arrivait en courant avec son Gsm en main.
Jo:Cé', Mac, où est-il?
Moi:Là-bas, derrière sa voiture.
Elle se dirigea vers la voiture, Mac s'était relevé et alla vers moi mais Jo se jeta dans ses bras.
Jo:J'ai cru que...
Mac la regarda, il avait vu la peur et puis la soulagement dans les yeux de Jo...
Mac:cru quoi, j'ai l'habitude de ça maintenant.
Jo:T'es incorrigible, toi!
Elle prit le col de le chemise de Mac de ses mains et elle l'embrassa. Moi, qui avait vu ça, j'allai à la recherche de ma mallette. Je la trouva un peu cabossée mais intacte. Je l'ouvris et tous les flacons en verre étaient brisés. Les autres non, heureusement. J'attendis 5 minutes, je devais rentrer au Labo avec la voiture de Mac, il me fallait les clés mais pour l'instant, il est un peu occupé... Il fallait les interrompre. Je toussota et ils me regardèrent tous les deux.
Moi:Eh! Maintenant, je sais comment il faut faire pour que Mac soit étonné. Dites, je pourrais avoir les clés, s'il vous plaît?
Mac qui ne dit rien, plongea sa main dans sa poche pour me lancer ses clés.
Moi:Merci beaucoup. Moi qui m’inquiétait pour votre ennui Mac mais cette journée, z'allez pas vous embêter.
J'ouvris la porte de la voiture entrain de rire silencieusement.
Jo:De quoi je me mêle miss Taylor!
Je referma la porte, j’abaissai la vitre et j'haussa les épaules.
Moi:A demain?
Jo/Mac:Ouais!
Je leur souris et je partis pour le Labo tandis que les pompiers arrivèrent. Je passa avant au Commissariat. A peine être rentrée dedans, j'entendais Don hurler dans la salle d'interrogatoire. J'allais le voir. Russ le menait en bateau...Je lui avais dit de bien faire attention. Russ a un jeu pour déstabiliser les gens. Tout le monde s'y est pris au moins une fois... Je frappa à la fenêtre de la porte. Il en sortit pour me demander cette question avec une pointe d'énervement que je lui pardonna immédiatement.
Don:Qu'est-ce qu'il y a?
Moi:Il joue avec toi, Don. Calme-toi, ça va aller. Ne t'inquiète pas. Moi aussi je suis tombée dedans même plusieurs fois.
Don:Il n'arrête pas de me regarder avec son air accompli comme si il avait fait une mission hautement importante et dire qu'il avait enfin fini sa liste des choses qu'il devait faire.
Je me rappela de la Bombe. C'était lui! L'enfoiré! Ni une ni deux, j'entra dans la pièce et là, Russ perdit son sourire d'accomplissement. Don me suivit de près.
Moi:Pas de chance,hein Russ? Pourquoi, tu as voulu nous tuer???
Don:Quoi? Raconte.
Moi:Ben, tu vois Mr. Josephson a tué une connaissance de Mac dans un buisson et sur place il a caché une bombe pour nous tuer tous les deux.
Russ soupira...
Russ:C'est bien dommage que tu as vu ça.
Moi:Non, c'est Mac...
Dans mon esprit passa ce que j'avais oublié de lui dire: j'ai oublié de le remercier sans lui, je ne sais pas où je serai à ce moment en tout cas pas devant Russ et à côté de Don. Je plaqua mes mains sur la table en regardant droit dans les yeux mon ami devenu ennemi à présent. Et j'ai osé le défendre devant Mac! Beurk!
Moi:Si je dois le répéter une troisième fois, ça va aller mal: Pourquoi as-tu fait ça!
Il me regarda avec de la haine dans ses yeux.
Moi:Tu as intérêt à me le dire. Tu ne m'auras plus à ce jeu – là Russ je te connais de trop pour ça.
Russ:Toi et Lui, vous auriez du mourir! Je me serai bien vengé! Il avait piqué mes enquêtes, les victimes étaient ceux de ma liste pour ne pas qu’on puisse savoir que c'était moi...
Don:D'accord, on a le mobile pour Mac et pour elle?
Russ me regarda en faisant son étonné.
Russ:Tu n'as toujours pas fait les liens...
Je fronça les sourcils.
Russ:Bien-sûr, tu travailles, tu ne sais faire que ça......allez un indice...ADN.
Je ne comprenais toujours pas...Tant pis, je partis au Labo où Adam et Linsday avaient déjà analysé les indices.
Moi:Alors ça donne quoi?
Lindsay:Tout nous amène à Russ. Mais vraiment tout...
Adam:Comme c'était bizarre, j'ai analysé après ce qu'elle avait fait et elle de même avec mes échantillons. On est toujours tombé sur Russ.
Comme Mac et Jo ne pouvaient pas travailler sur cette affaire, c'était moi qui devait diriger le Labo. Tout allait bien jusqu'à ce qu'on eut la chère visite du FBI... Ceux-ci voulurent refaire l'enquête, les analyses des indices et voir l'interrogatoire filmé par différentes caméras cachées. Au bout de la journée, ils durent admettre que Russ avait tué tous ces gens et cette pauvre Julie pour qu'elle se taise. Est-ce la même cause pour les autres, je n'en savais rien... Il fallait que j'ai accès à ses dossiers à présent résolus. Le FBI avant de partir me demander si ils pouvaient l'interroger pour les autres affaires. J'accepta mais à condition que ça soit au Commissariat et pas autre part. Vers 19:00, je pris pour la première fois de la journée la direction du bureau de Mac partiellement occupé par Jo et temporairement aussi par moi pour aujourd'hui. Je m'assis dans le fauteuil où j'étais attachée par ces 2 gars de la sécurité totalement bourrés... Je soupira, je me glissa au fond confortablement, je posa ma tête sur le dossier trop grand pour moi... Je souris, je comprenais Mac pourquoi il est Chef à présent mais c'est dur de l'être. Remplir tous ces papiers administratifs à n'en jamais plus finir. C'est horrible. Pour moi-même:
Moi:C'est décidé, je resterai flic de second degré à point c'est tout!
Je ferma les yeux... Je n'étais pas consciente que j'étais sur le point de retrouver un être cher...

Mac: Tu n'es pas seule dans ce cas...
Il savait à présent mes réactions, il s'approcha de moi tout doucement. Les mains légèrement en avant.
Mac: Ça va aller, on va la trouver d'accord?
Je respirais toujours aussi lentement... Mac savait que j'avais peur face à ce détournement de situation sociale.
Moi:Oui... Mais, je...
Mac: Ça va être dur. Déjà comme ça, c'est difficile de savoir que une collègue est votre fille et qu’on a rien vu pendant presque 6 mois. Je te comprends même si c'est un peu plus complexe pour toi.
Moi:Je sais mais vous ne comprenez pas quand même...
Je lui tourna le dos. Il ne me lâcha pas pour autant. Il alla à côté de moi et me regarda de profil. Je regardais le panorama de Lower Manhattan avec les yeux mouillés mais les larmes ne coulaient plus.
Mac:Peut-être que non, mais je sais bien que Russ le savait et qu'il t'a rien dit. Lindsay nous a dit qu'une femme t'avait emmenée et t'aurais dit que tes parents étaient morts. Que ta mère et moi étions morts. Elle avait raison pour elle mais moi non.
A présent je fixais un point, là où des grues bougeaient à leur rythme et qui aidaient les ouvriers à construire de nouvelles tours sur le site du New WTC. Je baissa la tête et soupira pour murmurer.
Moi:Tout ce que j'espère, c'est qu'elle n'a pas souffert...
Mac:Tout ce que je crois, c'est ta mère serait fière de toi tout comme moi.
Je le regarda droit dans les yeux. Je voyais l'étincelle dans ses yeux et mais aussi le brouillard épais du 11septembre qui signifiait la confusion toujours de ce qu'il s'était vraiment passé.
Soudain je reçus un Sms vidéo.
Mac:Qu'est-ce que c'est?
J'appuya sur ''Play'' et la vidéo fonctionna. C'était d'abord le Laboratoire puis un gars munis d'une mitraillette commença à tirer n'importe où. Les vitres se brisèrent, on entendit des personnes crier de partout. Juste après l'alarme se faisait entendre. C'était tout.
Moi:Il faut y aller!
Mac:Attends, c'est peut-être un mauvais coup.
Mais Mac avait tort car il reçut un appel de Jo désespérée qui était au Labo où des coups de feu se faisaient encore attendre.
Mac:Jo, ils sont combien?
Jo:Deux gars qui étaient à la Sécurité avant, une femme, je crois qu'il ne sont que trois.
Mac:D'accord, on va venir vous aider, je vais appeler Don pour qu'il mobilise plusieurs flics.
Jo:D'acc, fais attention. Je t'aime.
Mac me regarda et lui répondit de la même façon. Jo raccrocha et on partit de Staten. Je conduisis la Chevrolet tandis que mac, à côté, parlait au téléphone à Don. Après être sortis du Pont de Brooklyn, mac alluma le gyrophare mais en silencieux. Cela pouvait mettre en péril nos collègues et techniciens prisonniers dans le Labo. D'autres voitures de police firent de même.
Mac, moi, Don et d'autre flics entrons dans le bâtiment par derrière et nous montions les 34étages à pied. J'étais la première. Officiellement, c'était encore moi, la Chef provisoire du Labo. Il n'était que 20:12. J'avais 4heures avant de revenir sur mon statut qui me plaisait très bien. Lorsque nous étions arrivés au Labo par la porte de secours, on voyait le carnage total. Les deux gars étaient les deux bourrés de mon 1er jour. Ils étaient armés d'une mitraillette chacun. Elle était armée d'un flingue et avait un badge du FBI. C'était cette femme, celle qui se prenait pour l'amie de mes parents. Je regarda Mac pour lui demander si il la connaissait.
Mac:Non, c'est la première fois que je la vois...
Moi:Ben, je vous présente votre chère ''amie'' avec 'accent méditerranéen.
J’osai m'avancer après avoir dégainer mon arme. Il le fallait malheureusement. J'entra suivie de Mac dans le Labo où logeait les ordinateurs qui étaient à présent foutus. Jo était là, blessée par balle.
Moi:Jo!
Je la souleva un peu pour qu'elle respire plus facilement. Je regarda les alentours, Lindsay et Sheldon étaient dans le Labo où on analysait les indices. Adam dans celui de la balistique et Danny derrière un mur arme en main...
Moi:C'est rien de grave, tu vas t'en sortir. T'inquiète pas....
Jo:Elie? Est-ce que vous la voyez?
Don, Mac et moi nous nous prenions au jeu pour retrouver des yeux, la petite Élie. Mais en vain. Les autres flics avaient su se frayer un chemin pour aider Danny.
Moi:Tu es sûre qu'elle est ici?
Jo:Oui! Elle te cherchait justement.
Soudain moi et mes 3 collègues entendions une arme se charger suivi un petit rire narquois. Je me retourna, vers celle qui m'avait ''sauvée'' du 11septembre et qui m'abandonné durant presque 3 ans.
???:Comme on se retrouve ma chère.
Moi:Laisse-les tranquille.
???:Je les ai laissé tranquille moi. Mais c'est deux gars qui m'ont beaucoup aidée, oui et encore maintenant.
Moi:Où est Élie? Je sais que tu sais où elle est!
Je posa mon regard sur son badge, Kelly Ginow. Je sentais mon cœur battre la chamade. Est-ce que j'avais peur ou est-ce que c'était la colère qui me rongeait tout mon corps? Je n'en savais rien du tout. Peut-être les deux... Après plus de 10 ans, je savais son prénom et nom. Elle leva son revolver vers nous me pointant la première.
Kelly:D'abord toi peut-être... Lève les mains et bien haut.
J'osais la contredire en ne faisant rien du tout sauf là regarder.
Kelly:Tu as vraiment un sale caractère toi! Pire que ta mère.
Moi:Ah oui?
Kelly:Oui.
Moi:Ca, tu ne me l'a jamais dit...
Kelly:J'aurais juré le contraire pourtant.
Elle me mit dans son champ de vision. Mac intervint pour gagner du temps.
Mac:Attendez on ne vous connaît pas et vous si. Ce ne serait pas juste si Céline meurt sans rien savoir...
Je pensais que Mac était devenu fou sur le coup. Mais ça avait l'air de fonctionner. Elle le regarda puis posa de nouveau son regard sur moi.
Kelly:...J'imaginais pas qu'il aurait eu cette idée... Bon, par où commencer. Ah oui! Dans l'an 2000, j'avais une dizaine d'enquêtes en cours avec Russ et soudainement on nous les avait retirées pour les transférer à la Police Scientifique. 2 mois plus tard, on entendait déjà par le biais de collègues que l'équipe scientifique avançaient bien dans les enquêtes mais sans trouver de suspect... Russ avait d'abord tué malencontreusement une fillette et il eut du chantage et toutes les personnes qui lui nuisaient, il les tuait. Sans aller de traces de son ADN à chaque fois... Pour se blanchir totalement, il a fallut abattre toute la famille de l'inspecteur qui avait ces affaires de ses propres mains. Le 11septembre, Russ allait exécuter Claire Taylor et toi. Il a donc suivit d'abord Claire dans les Tours... Il s'apprêtait à l'abattre de 3 balles lorsque le premier avion a percuté l'autre tour. Il ne pouvait pas exécuter son geste. Surtout quand t'es venue avec une amie. Il avait réservé 3balles dans son chargeur pour elle. Lorsque tu es partie, il l'a fait. Il l'a fait et ça lui a fait un fardeau de moins. Il partit après l'avoir mis son corps dans un placard à balai. (Elle ricana en regardant Mac). Après les effondrements l'a fait disparaître pour toujours.
Mac se leva en prenant son arme en main. Il ne me dépassa pas mais je voyais dans son regard toute la douleur qu'il ressentait. Je la savais beaucoup plus grande que la mienne. Néanmoins on apercevait de la haine et de la colère. Si Russ n'aurait pas céder à son fantasme de la tuer, elle eut la chance de s'en sortir. Ça, Mac ne sut le digérer. Mais il garda tant bien que mal son sang-froid.
Kelly reprit avec le plaisir de voir Mac ainsi. Elle le manipulait avec aisance. Elle revint sur moi.
Kelly: Et après en te voyant dans la rue par terre, j'eus l'idée d'un changement de plan. Faire souffrir était beaucoup mieux... Russ en avait pris patience. Durant 10ans. 10Ans sans rien faire, jusqu'au jour de...
Moi:La cérémonie... Il m'a fait faux bond.
Kelly:Il a tué un ancien flic et l'a bourré d'explosif...Et puis Boum!
C'était lui, on avait fait accuser un mort d'un crime dont il a été la toute première victime.
Kelly:Il a sut cacher son étonnement que vous étiez tous les deux encore vivant mais quand il a entendu que t'étais sur le billard entrain de presque crever. Il est allé voir si...mais non. T'étais derrière lui...
J'entendais la respiration saccadée de Mac qui s’énervait... Kelly avait un peu baissé son arme mais le rajusta correctement en direction de mon cœur.
Kelly:Quelque chose à dire? Avant de rejoindre de la même manière ta chère mère?
Je vis derrière elle que Danny et les autres flics avaient réussis à maîtriser les deux gars. Messer arriva, il n'avait pas vu Kelly.
Danny:Elle est où leur complice?
Celle-ci se retourna vers lui. Il fut surpris de le voir. Elle leva son arme vers lui et s'apprêta à lui tirer dessus. Je ne pus rien faire, j'entendis un coup de feu qui venait de derrière, un fameux! Kelly s'effondra, Danny aurait pu la rattraper mais il se contenta de reculer. Je me retourna vers Jo, Mac et Don. Ces deux derniers, armes en main, avaient tiré en même temps sur Ginow. Celle-ci agonisait en riant.
Kelly:C'est Élie qui va en subir les conséquences...
Là, elle s'écroula définitivement à terre, morte. Je regarda Mac qui me semblait réfléchir à tout ça... Je partis discrètement pour aller sur le toit pour prendre l'air et oublier un peu tout ça... Je grimpa les 4 derniers étages et quand j'ouvris la porte qui se situait sur le toit, j'entendis Élie pleurer et Russ lui dire les plus méchantes atrocités sur Jo, moi et Mac... Il faisait la même chose de ce que j'avais subi avec Kelly, 10 ans auparavant. Je m'approcha d'eux jusqu'à la bouche d’aération où je me cacha pour prévenir Mac par Sms de ces mots précis: ''Élie - Russ Toit.''
Élie:Arrête, ce n'est pas vrai, je le sais.
Russ:Ben, maintenant, tu vas t'en persuader!
Je ne pouvais plus le laisser continuer surtout quand j'entendis clairement qu'il lui avait donnée une raclée. Je dégaina mon arme et me dégagea de ma cachette. J’avançai prudemment vers eux deux. Je dus faire une intervention, Russ leva sa main pour de nouveau blesser Élie.
Moi:Russ. Remets ta main là où elle est d'habitude.
Je le tenais en joug. Pour plus de sécurité pour Élie, je lui fis de venir derrière moi. Russ la laissa faire.
Russ:Tant pis, tu manques beaucoup Élie...
Moi:Arrête de dire des conneries. Tu sais qu'elle est très bien avec Jo. Je crois pas qu'elle te suivra après ce que tu lui as fait.
Soudain je ne vis pas venir le tir de Russ. Il avait caché son arme, un 22 sous sa veste. Je tomba par terre. Je fis semblant d'être blessée, puisque je ne l'étais pas. J'avais bel et bien sentit la balle mais elle avait été stoppée avant de pénétrer dans ma peau. J'avais mal à l'endroit où elle est arrivée bien sûr. Dans le noir total, où j'étais tombée, je rouvris les yeux, Élie était à côté de moi en pleurant. Je passa ma main contre mon cœur, là où Russ avait tiré. Je sentais la balle encore brûlante. Une fine plaque d'acier l'avait stoppée... Mac déboula sur le toit avec Don. Russ était satisfait.
Russ:Eh! Taylor! Encore une de moins!
Ils se tinrent en joug durant 10 bonnes minutes, jusqu'à ce que je puisse de nouveau me relever. L'impact avec ma tête et le sol, m'avait fait perdre temporairement l'équilibre donc je ne savais pas me lever. Élie était partie de force dans l'immeuble en criant à Russ:''Assassin!'' Plusieurs fois. Je vis Russ appuyer sur sa détente vers Mac. Et le temps ralentit d'un seul coup. Je leva mon arme et je tira dedans. La balle qu'il avait tiré n'atteint pas sa cible. Il regarda qui avait tiré et m'aperçut. Il fixa de nouveau Mac. Il allait lui tirer dessus encore. Cette fois-ci, je n'avais pas réfléchis, je n'avais pas eu le temps pour cela. Je visa le cœur de Russ et tira 3 fois dans celui-ci. Je vis la vie disparaître dans le corps de Russ Josephson qui s'écroula à terre...

Dans le Commissariat à mes 9 ans, en 1996... Après avoir fait mes devoirs dans une pièce à part, je pouvais rejoindre mon père dans son bureau pour l'aider. Même si je n'étais qu'une gamine et que je ne résolvais pas encore des enquêtes, j'apportais une certaine bonne humeur dans le Commissariat avec Julie. Tous les flics travaillaient avec un plus. Le chef de cette époque avait même constaté que les flics qui nous ''fréquentaient'' bossaient mieux... Un jour de février, un jeune homme qui avait entendu parler que dans le Commissariat, il y avait toute la drogue qu'on confisquait, vint dedans et prit tout le monde en otage. Les flics avaient tous rangé leur arme dans leur vestiaires comme on leur a toujours enseigné. Moi, il ne m'avait pas vue, j'avais dans le bureau de Papa. J'avais peur, c'était lui le dernier qui en avait saisit pas plus tard qu'une heure. Je savais que Papa avait posé son arme sur son bureau puisqu'il allait justement partir au vestiaire pour la ranger comme le disait la procédure de ce temps-là. Elle était devant moi et à quelques mètres de moi, il y avait un gars qui s'apprêterait à tout pour avoir de la drogue. Il était en manque cruel, ça se voyait à 100m. Lorsqu'il tira sur Bill Hunt, le père de Julie. Il fallait prendre l'arme même si on m'avait toujours interdit. Je la saisis, ouvrit la porte doucement pour ne pas faire de bruit,j'étais dans le corridor, je l'avais en ligne de mire. Je lui tira dessus une seule fois car l'arme tomba de mes mains suite à la force qu'elle m'avait transféré directement. Un flic appela directement une ambulance d'Urgence et un autre alla voir si le jeune drogué était encore vivant... Je me souvins parfaitement ce qu'il avait dit...
Flic: Il est mort...

Don s'approcha de l'agent du FBI, il lui prit son pouls... Rien. Il regarda Mac encore surpris de le voir s'écrouler face à lui sans que lui soit touché.
Don:Il est mort...
Mac hocha de la tête et se tourna pour savoir qui avait tiré. Je ne lâchai pas mon arme de service qui était encore chargée. Il s’approcha de moi d'un pas assuré. Il savait bien que je n'allais pas récidiver. Choquée, je le laissa prendre mon arme et la décharger lui même. C'était le même scénario qu'en 96.
Mac:Cé'?
Je regardais toujours Russ inerte... Avec une détermination énorme, je sus détacher mon regard pour regarder mon père avec le même regard inquiet... Je me jeta dans ses bras sans pleurer mais avec quand même les larmes aux yeux.
Mac:On y va...
Je savais ce qu'il m'attendait pour les semaines suivantes , d'abord un examen de routine à l'ambulance qui allait prendre Jo. Ensuite une enquête interne. Enfin un suivi d'un psychologue. En 96, papa était venu avec moi, il avait suivi les cours comme si c'était lui qui avait tiré et non moi.

Élie et Moi attendions patiemment Mac. Il était en entretien avec le FBI et le Chef de la Police sur mon sujet. Après trois heures de débat acharné, le FBI et le Chef m'accordèrent juste des rendez-vous avec un psychologue et une suspension de travail pendant tout un mois. La pire des punitions pour moi mais j’assumai... Je n'étais pas fière de ça au contraire même si Russ avait fait d'horrible chose, il ne méritait pas que je l'abatte comme un vulgaire animal...

Je sortais de mon dernier rendez-vous avec le psy. Je ferma la porte derrière moi. Je soupira non de lassitude mais de légèreté . Je souris dans le couloir. Je glissa ma main sous mon Tee-Shirt pour prendre le pendentif qui m'avait sauvé de la mort. L'acier du WTC. Je ne croyais pas en la réincarnation mais là, je ne pus m'empêcher de penser que Maman avait été tuée dans la Tour Sud et qu'elle était en partie avec moi grâce à ce bout de métal que j’affectionnais à présent. Je descendis à pied les 4 étages qui me séparaient du rez-de-chaussée. Une voiture m'attendait ainsi que le seul homme que j'aimais très fort d'une certaine manière. Il était adossé contre la portière passagère entrain de lire le ''New-York Times'' avec concentration. Il leva la tête et me vit souriante au dessus des marches d'escaliers que je franchis d'un seul saut. Sans rien dire, d'abord, je le pris dans mes bras. Je déposa ensuite un baiser sur sa joue gauche et enfin je relâcha notre étreinte pour lui avouer quelque chose qu'il savait déjà et que je n'avais jamais osé dire...
Moi:Je t'aime Papa...
Mac:Moi aussi je t'aime ma p'tite fille.





J'avais été manipulée par des mensonges improvisés durant un certain temps, un temps où on m'avait volé toute ma vie mais c'était fini, fini pour de bon!
Au mois de Juillet 2012, Papa s'était marié avec Jo. Les rêves d’Élie se réalisait. Celui d'avoir un père et celui d'avoir une sœur mais ce dernier était déjà encré dans notre esprit à elle et à moi. Des années plus tard, Mac prit sa retraite ainsi que Jo. Tyler était devenu Pompier. Bien qu'il ait fait des études universitaires, il prit tout de même, ce job qu'il le passionnait. Et Élie, pour la grande surprise, devint stagiaire dans la Police Scientifique. Le chef avait accepté mais il lui avait bien expliqué la différence entre le boulot et le reste. Le chef s'était moi. Je m'étais promise de ne plus l'être mais avec beaucoup plus d'expérience et de plénitude, je sus adosser ce poste. Je me débrouillais très bien , même que Mac ne cachait pas son étonnement. Il le savait quand j'en serai capable. Il fallait juste du temps... Du temps pour modifier les blessures qui faisaient mal et celle qui faisaient avancer la personne qui les détenait... C'est ce que je fis ainsi que Mac, Jo, Élie et bien d'autres....

Fin

Carmine: Tiens! C'est pour toi! Un Gsm. Chut, c'est celui de Mac qui croit qu'il a perdu...